La course aux pas trésors

5.24.2006

DERNIÈRES NUITS GAIES - CHICAGO

Bonjour. C'est bien triste, on est sur la route du retour, et en ce moment on est au Canada, sur le point de crosser London. Pour la première fois depuis trois semaines, j'ai des billets de banque de couleurs différentes dans mon porte monnaie. Ma huge ass wallet, comme a dit le gars qui tcheckait nos cartes hier au show de Mogwai. Ha, et aussi, on est des french canadian bastards, selon la même source. Ceci étant dit, on est bien tristes de regarder notre GPS et de voir que notre point est si près de la maison. Je continue l'histoire, puisque quelques jours se sont écoulés depuis le dernier post. Pendant que j'écris, j'écoute le debut album de islands. Bon band, bons dudes.

Donc, au dernier point de repère, messemble qu'on était à Austin, pour dormir dans leur Super8 motel. Ne pas se méprendre, il s'agit de Austin Minnesota, réduisant à néant les chances que je sois dans une ville moindrement attrayante, comme l'aurait peut-être été Austin, Texas. On a voulu aller se promener un peu en arrivant à 1h du matte, mais il y a tellement rien et tout est tellement dispersé qu'on a coupé ça assez court merci. On a dormi, Ricardo nous a donné un mini break le lendemain matin et nous a permis de partir à 10h. Merci popa. La destination alors allait être notre dernière, Chicago, IL, pour deux nuits. La route vers Chicago s'est faite un peu comme d'habitude: j'ai dormi le trois quart du temps pendant qu'eux se sont partagés le volant pour que je wrap le loop. Avec le temps, je suis devenu le Mel Rojas de l'aventure. Le closer numéro un. Celui qui s'assure de bien terminer le trajet, peu importe s'il fait nuit ou pas, et de faire une entrée triomphale dans la ville. Il ne faut pas sous estimer le travail de Jeff Fassero (Ricardo), le partant par défaut puisque le plus enjoué d'être en vie à des heures aussi pas possibles comme 8 ou 9h du matin, et de Anthony Telford (Mathieu), qui fait le boutte entre quand Ricardo est fatigué et quand je me réveille. Je l'appelle Anthony Telford car il est le spécialiste des sabotages... des sabotages du confort de ses passagers, avec coups de volant et coups de freins à profusion. Quand une courbe arrive, Anthony Telford se fait un plaisir d'accélérer, afin de pouvoir breaker le plus sec possible et de donner un coup de volant des plus désagréables. Il trouve que ça fait gagner du temps. Salut Mathieu.

À part ce que je viens d'expliquer, il y a rien eu de l'fun pendant le trajet Austin - Chicago. Minnesota jusqu'en Illinois, limites de vitesse de plus en plus conservatrices, des paysages ressemblant de plus en plus aux nôtres. J'ai dit rien de l'fun, et c'est ici que je nuance. Sur le bord de l'autoroute à un peu moins de cent milles de Chicago, on a aperçu un genre de mégafun center, avec un Miniputt hyper exotique, des arcades, mais surtout des cages de pratique au bâton (baseball). On est allés se faire du fun noir à frapper des balles (on est les trois des ex joueurs de baseball, et ça faisait un méchant bail qu'on avait pas batté quoi que ce soit. La période d'adaptation a été courte. Par contre, l'équipment sur place était vraiment à chier. Avec le batte de baseball, je me suis fait plusieurs ampoules sur les mains. Je l'ai ai encore. C'est terrible. Eux aussi. Après ça on est allés jouer aux arcades, c'était ben gros trippant.

Après avoir évacué nos tensions de pré-adolescents, on a repris la route et avalés les derniers miles avant d'arriver dans le grand Chicago Métropolitain. D'après moi on est arrivés en plein en saison de réparations de la route. C'était épouvantable le traffic. On finit par rentrer dans le centre ville de Chicago vers 19h-15-30. On n'avait pas encore réservé d'hôtel, on s'est dit qu'on allait envoyer Charles dealer sur place un hôtel pas trop cher en ville. Quelle erreur.

Notre budget d'hôtel pour les grandes villes est entre 119 et 149. On est pas des millionnaires et c'est en tenant compte que du fait qu'on est dans une grande ville et pas dans un bled style Austin ou Rapid City qu'on se permet une chambre un peu plus chère. Dans tous les cas, on a fait quelques coups de téléphone pour se fixer le prix moyen des chambres en ville, et dans la plupart des hôtels allant de moyen à haut de gamme, on nous disait que ça allait être 350 à 400$, la nuit. À chaque fois je lâchais un quadruple LORFLOLOL. On s'est dits qu'il allait falloir absolument se pogner un walk in dans un Best Western ou un genre de Confort Inn. Ça a été extrêmement chiant. Les Best Western étaient soit overbookés (il y avait une espèce de méga convention à la noix cette faim de semaine), ou soit hors de prix (179,95$ pour un déjeuner continental poche, tsé) On en a fait plusieurs autres, et, définitvement, cette convention en ville devait être sponsorisée par le Freeworld, car dès que le prix était proche de 150$ c'était overbooké. On était dans la marde, on avait faim (on s'en allait chez Lem's BBQ, une place dans le ghetto supposée offrir les meilleurs ribs à Chicago, et on pouvait vraiment pu attendre), pis on avait toujours pas d'hôtel à 21h30. On aurait pu aller bouffer pis recommencer à stresser plus tard, mais on s'est fait vigoureusement suggérer de pas avoir quoi que ce soit de valeur dans l'auto si on la stationne dans le coin de ce resto là, car c'était vraiment le ghetto et sans foi ni loi. Il fallait donc absolument dropper nos trucs à l'hôtel avant de repartir. On s'est donc dits: d'la marde on appelle à la centrale Ramada, on leur dit qu'on se cherche un hôtel dans le coin pis on prend leur rate peu importe.

On le fait, et la fille au téléphone me raconte qu'elle a une place à Hammond, en Indiana, à 25 miles du centre ville de Chicago, et que là on aurait la chambre pour 89$. Le 89$ nous fait dire WA-WA-WIIIII (salut Borat), mais l'endroit semble pas trop cool. Juste le fait que ce soye en Indiana nous fait complètement débander, mais on se raisonne en se disant que 25 miles, c'est pas si piiiiiire que ça. Ostie on aurait dû s'informer sur le statut des travaux routiers, parce qu'on est arrivés en plein quand 4 des 5 voies sur l'autoroute reliant Hammond à Chicago étaient fermées pour réparations. Finalement, après avoir gossé à savoir si on le voulait ou pasl'hôtel, on se décide et on le prend. C'était assez loin de Chicago, mettons comme quand tu vas à Montréal pis qu'ils te trouvent un hôtel à St-Janvier, pendant l'été quand ils réparent la 15 de bout en bout. Dans tous les cas, on l'a juste remarqué rendus là.

On y va, on droppe notre stock avec hâte et on retourne dans le ghetto se pogner supposément les meilleurs ribs en ville. Ayoye, j'voua parlait de ghetto. Premièrement, il faut dire que selon le guide Michelin, Chicago est peuplée de noirs à 40%. Eh bien, ils sont tous là dans le quartier de sud-Chicago. Ils hangent tough tous dans ce quartier là (je sais que j'ai l'air raciste et de dire que tous les noirs sont des gangsters ghetto, mais ce n'est pas le cas, et ma haine ne se dirige pas vers les noirs, mais bien seulement vers les noirs thugs qui font leurs lois avec leurs machettes, leurs guns et leurs hot bitchizz). On rentre là et déjà on se sent de trop. Des bâtisses barricadées, des établissements abandonnés, une ambiance sombre et lugubre, des thugs partout, on se sent vraiment chez nous. Sont mieux d'être bons leurs ribs. Au même moment où on passe devant le Lem's BBQ, il y a un raid policier dans le parking adjacent de la place. Environs quatre voitures aux phares virulents et un panier à salade sont stationnés, quelques policiers procèdent à quelques arrestations (comme dans COPS). Nous, mine de rien, on marche et on rentre dans la place. On commande nos trucs au travers d'une vitre bulletproof. C'est à un service très prompt et précipité qu'on a droit. Pendant qu'on attend notre commande (un full slab pour moi, un demi pour Mathieu et du poulet frit pour Ricardo, qui prétend ne pas aimer les ribs, pff), on remarque qu'il y a effectivement des traces de balles de fusil dans la vitre. Maudit bon quartier, avec du monde qui essaye de tirer sur des artisans du ribs. Entk, on pogne nos ribs pis on décalisse, on veut surement pas prendre le temps de manger dans cette place là. On se rend compte qu'on a eu un bon timing avec les policiers qui étaient là, autrement on aurait facilement pu espérer se faire sauter nos sacs contenant trucs de valeurs. Regardez quelques photos de la place.

On a quitté le quartier et on s'est trouvés une table à picnic en quelque part sur le bord de l'autoroute. Fuck c'étaient certainement les meilleurs ribs que j'avais jamais mangés. Mathieu a secondé. C'était dégueu, salaud, y'avait de leur grosse sauce partout sur mes petits doigts délicats et sur la table, mais merde, c'était quelque chose. On a finit de manger ça pis on est allés en ville pour explorer un peu, même s'il était rendu à peu près minuit et quelques. On sait pas pantoute où aller, mais ça ressemblait à aller en quelquepart qui semblerait être le downtown, se parker, et partir un peu en ville. J'ai pris mon skate, eux pas. On s'est promenés sur le "Magnificent Mile", qui est la rue Michigan entre deux points. Cette rue offre magasins de luxe trop chers et autres cossins que les touristes aiment prendre en photo. On se promène un peu, on se rend compte que tout est fermé sans exception. On finit par demander et se faire suggérer un endroit où se trouvent bars et attractions. On y va et on se retrouve dans le coin de la rue Clark et Chicago. on est allés dans une genre de taverne haut de gamme de vieux style anglais avec des ben belles boiseries pis un choix de bière américaines impressionant. Pour un prix moyen de 3-5$ la pinte. Un prix d'ami. C'est en plein le genre d'endroit qu'on recherchait.

On prend quelques bières. Un genre de skater de Chicago (on va l'appeller Ron, vu qu'on a jamais su son nom) qui vient nous demander quessé qu'on fait de bon dans la vie et dans ce bar là. Il finit par nous jaser de sa théorie un peu trop over-conspirationniste du gouvernement américain, théorie qui nous touche et sur laquelle on est d'accord sur une majorité de points. Il a beaucoup parlé, était bien sympathique. Ron finit par repartir à peu près 45 minutes plus tard. Ron nous dit qu'on aurait pu facilement se faire tirer dessus dans la quartier où on est allés se chercher des ribs, et nous suggère fortement de plus jamais y retourner. On boit 2-3 pintes et on s'en retourne à l'hôtel. À 2h30 du matte, on était en plein traffic jam à cause des putains de réparations, auxquelles on s'était déjà frotté trois fois durant la présente soirée. Les vingt miles nous on pris une heure quelques à franchir. On s'est couchés, et une journée trépidante se faisait déjà attendre. La seule chose qu'on avait planifiée dans tout le voyage devait se produire le lendemain: aller au show de Mogwai. On avait assez hâte pareil.

Le lendemain, on se réveille à une heure semi épouvantable, midi, et, notre hôtel étant situé au pied d'un restaurant offrant des déjeuners all day long, on va déjeuner. Vers 13h45, on est prêts à décoller vers la ville. Ostie, on s'est stationnés dans le centre ville de Chicago il était rendu 16h30. Faites le calcul, c'est le temps qu'on est restés sur leurs damnées autoroutes en construction. On aurait pu aller à Québec aller retour. Non, on était jammés par choc à par choc parmis les chauffeurs les moins courtois après ceux de Ho Chi Minh Ville. Poche. On a tchillé en ville, on est allés se pogner des turbos lattés chez Starbuck's puisque la ride de traffic nous avait abruttis. Après on voulait aller manger un steak dans le coin de la salle du show, le Metro, située à quelques pas du Wrigley Field. Le show était Mogwai avec Torche en première partie. On tourne en rond sans trouver de steakhouse décent. On fini par aller chez Wrigleyville Dawgs, où on a eu droit à un service de marde, agrémenté d'un peu d'attitude déplacée de la part du caissier/proprio de la place. On mange nos giantdogs (Mathieu et moi) et Rick mange son genre de pita gyros. On décrisse de là. Le show, selon le billet, commençait à 19h30. Dans la tête d'un Montréalais, ça veut dire qu'il ne commencera pas avant 20h15-30. D'autant plus que même si deux bands seulement sont annoncés, normalement il y a toujours un troisième band fort possiblement plate d'ajouté sur le bill. On arrive à 19h50, et Torche joue sa dernière toune avant que Mogwai commence à se setter sur le stage. Bizarre. Pas vraiment eu le temps de juger si c'était bon ou pas Torche.

Ensuite Mogwai est rentré, et, vraiment, toutes les tounes les mieux ont été jouées. Si Mathieu pis moi on avait eu à créer le setlist, ça aurait été celui qu'on auquel on a eu droit. Ratts in the Capitals, Hunted by a Freak, Cody, I Chose Horses, fuck, y'a juste eux qui me reviennent, mais y'en a eu vraiment plein d'autres, et la dernière toune du set a été Glasgow Mega Snake. Intense. Il y a eu My Father My King en rappel. C'était très drôle Ricardo était assis en s'endormant pis en ayant l'air tanné depuis mettons la troisième pièce, pis Mathieu et moi on se prospectait àquel point il devait être content quand le dernière toune a commencé. Mais après y'a eu le rappel, qui a dû gosser Ricardo, qui avait hâte de partir, puisqu'elle durait un peu moins de trente minutes.

Dans tous les cas, étaaaait là, qu'à se s'couaaaait, La P'tite Poule d'Eau... On est rentrés à l'hôtel, mais avant on est allés checker la fin de la game Oilers - Sharks dans un bar voisin du Metro. On s'est couchés pis on est partis, vers Montréal, ce matin, samedi le 20 mai. On devrait arriver pendant la nuit entre samedi et dimanche.

À venir, photos et TOP/BOTTOM 5

5.20.2006

Ok on s'en vient là

On quitte Chicago à 9h Central Time aujourd'hui. On se tappe les 1300 km aujourd'hui, donc on devrait arriver pendant le début de la nuit samedi. Je vais fermer la loop en revenant avec les aventures de la fin et les photos que j'ai pas eu le temps de mettre. À bientôt!

5.18.2006

Photos à venir

On roule trop et on arrive trop tard, j'uploaderai plus de photos une autre fois.

xxx

EIGHTTEEN and NINETEEN DOWN - Jackson, WY, Rapid (rapiiiiiiiiide!) City, SD (SD, merde...), en route pour le MINNESOTA!

POST 1

Le Wyoming. Je disais à quel point cet état était triste et ennuyeux. J'ai retiré un peu mes paroles plus tard, et je les réitères maintentant mais envers le South Dakota. Sérieux, le South Dakota est vraiment plus B.S. que peu importe ce que vous pouvez vous imaginer de B.S. en ce moment. On roule en ce moment à travailler à sortir de cet état de merde. On a dormi à Rapid City cette nuit, et on se dirige présentement vers Austin, MI (MI pour Minnesota). On vient d'arrêter dans une station service et fuck, c'était du country qui jouait, mais pas tout à fait du vrai, plus du country MIDI, comme dans "hey je viens de faire un arrangement MIDI pour ma chanson". Du country fait à l'ordinateur avec Cubasis v1.1. J'avais un Coke aux cerises et une orageade diète (devinez pour qui) et il y avait deux dudes devant moi, un jeune, et un vieux genre de camionneur/fermier. Le premier avait genre une barre de chocolat pis d'autres cossins, et ça lui coûtait 4,55$. Y sort un stylo. Quoi? Ben oui crisse, y'est en train de faire un chèque à la caissière. Ha ben j'en reviens pas. L'autre trucker hybride? Il se met du gaz pis s'achète une pizza qui se vend dans les dépaneurs, de la Hot Stuff. Ça lui revient à 50 quelques dollars. Quoi? Y sort lui avec son stylo. Quelle espèce de contrée de poche que c'est ça? Pour ceux que ça intéresse, le nom du bled était Plankinton, SD. Le bled où le monde payent leur dépanneur avec des chèqes personnels. Allo.

Bon, c'était une petite parenthèse, avant que je continue là où j'étais rendu l'autre fois. On arrivait à Jackson, WY, et je vous disait à quel point le Wyoming c'était poche. Finalement, on s'est bien bidonnés dans l'état de Brokeback Mountain. On est arrivés à Jackson (un des NOMBREUX centres d'intérêt), là où on voulait crécher avant de s'attaquer à Yellowstone le lendemain matin. Le Wyoming est soudainement devenu très intéressant quand on a commencé à apercevoir les Grands Tetons, une chaîne de montagne ayant été la victime de jeux de mots bien immatures au cours du trajet. La route sillonnait avant de nous faire arriver à Jackson même. Ha, si vous le saviez pas, le Wyoming est l'état le plus cowboy qu'on a eu la chance de voir. Très cowboy mais beaucoup moins mexicain. Brrrrrrrroooooookkeeeeeebaaaaaaaaaacccccccccck! Donc m'a finir par accoucher, on arrive à Jackson à 21h pis on se cherche un resto. La ville est majeure, on parle genre de 60 000 habitants qui doivent être là. On se dit qu'on aura pas de mal à se trouver une place. On arrive au steakhouse de la place, une affaire vraiment le phone tout en gros bois rond avec des orignaux pis bisons empaillés comme décoration. Une ambiance de camp de chasse deluxe. Ostie, c'ets fermé. J'pense que c'est l'histoire de nos vies arriver juste quand les trucs ferment, c'est pas mal plate. On continue notre route, et on se ramasse dans le bar local de la place, le Silver Dollar (portes de saloon, clients arborant fièrement le chapeau et les bottes de cowboy, de la musique country, des télés qui montrent toutes les games de baseball et de basket de l'heure, mais que personne ne regarde, sauf nous, les autres étant occupés à se trouver une p'tite dame pour une p'tite danse). La serveuse était assez canon dans son genre (le genre Jackson, WY). La vraie cuisine était fermée, mais elle pouvait nous faire préparer des burgers et frites. Bon, moi je prend un western bbq chicken sandwich, pis les deux autres un burger classique. On est tannés des burgers. Pas grave, c'était bon pareil. On se commande aussi la Lager locale, mais ça goutait beaucoup plus la Ale, ce fut décevant.

Ensuite on se met en mode attaque pour les hôtels. On doit se trouver un hôtel coquet pour pas cher, et d'habitude, ça c'est ma spécialité. Ça devient plus difficle quand tous les hôtels sont bookés et qu'il y a de la place nulle part. C'était à peu près le cas ce soir là à Jackson, demandez pas pourquoi. On est donc allés, dans notre premi;ere tentative, à notre chaîne d'hôtels de choix, Best Western Mountain Inn (ha oui, Jackson a une très populaire station de ski, reconnue pour sa neige poudreuse et délicieuse). J'ai bien l'intention de ne pas être obligé d'aller essayer ailleurs parce que ça serait trop cher. Le commis de l'hôtel est un cool dude. Je lui explique que je magasine et cherche une bonne chambre pour pas cher. Il dit qu'il peut me donner une chambre à 99$. Je lui dit que j'avais la ferme intention de le négocier, mais que 99$ semblait plus que raisonnable. Il me répond que de toute façon, il m'avait déjà enlevé 20$. Bon parle moi de ça. L'avoir dealé aurait impliqué qu'il aurait fallu que je lui donne au moins 10$ à lui et quoi, il me l'aurait faite à 69,95, ça serait revenu à 80$, 3$ chaque de moins. On s'en crisse rendus là. On s'installe, débarque nos cossins. Belle chambre, bel hôtel. Tout en bois rond, plein de simili animaux sauvages, empaillés ou tout simplement faux, dans les corridors et endroits accessibles aux clients. C'était vraiment très beau. Ça devait normalement coûter cher rester là pendant la saison.

J'ai demandé au gars de l'hôtel quessé que le monde faisait à Jackson, l'été. Ben c'est facile, comme si j'étais nono: de la pêche, du hiking, du parachutisme, du 4 roues, de la planche à voile, etc. MAMAN, ON PEUT TU ALLER À JACKSON CET ÉTÉ?????

Sérieusement, ville assez sympathique. Comme à l'habitude, Mathieu et moi sortons un peu explorer la ville sur notre planche, mais y se passe pas grand chose, rendu l'heure qu'il est. On s'est promené dans les rues résidentielles, et ça faisait penser honnêtement à Valleyfield ou Fabreville, mais complètement sombre. C'est pas vraiment la mode les lampadaires aux States. Puisqu'on était arrivés en soirée, on avait pas eu l'occasion de remarquer que Jackson c'était ENTOURÉ de montagnes, de chaques bords. Rouler en skate dans le noir COMPLET c'est assez intimidant. Quand tu te rends compte que t'es surroundé par de hautes montagnes complètement sombres desquelles tu ne vois que la silhouette diffuse, t'as l'impression bizarre intérieurement d'être sous une influence bizarre. J'avais comme peur, mais pas peur, mais peur en même temps, en tout cas c'était comme un sentiment que j'avais jamais eu, très bizarre. Mathieu lui comprenait pas de quoi je parlais. On a fini par revenir et on s'est couchés. Une autre intense journée de roulage venait de se terminer. Une autre commençait le lendemain.

On se lève tôt (merci Ricardo pour ta vigueur), et on s'en va à Yellowstone, là où y'a des geysers pis que c'est supposé être hyper surnaturel pis toute. On y va. Évidemment y chargent un prix de fous pour rentrer là, pour une passe qui est bonne pendant une semaine (tsé, y'ont pas pensé au monde qui ont d'autres choses à faire que de passer leur semaine là). On s'en va immédiatement au Geyser Old Faithful, LE geyser que tu veux voir là bas, le plus gros. Selon le guide Michelin (3 étoiles, vaut le voyage), il squirt à chaque 88 minutes. Ne voulant pour rien au monde manquer ce squirt monumentalement astronomique (toujours selon le guide Michelin), on s'en va sur le bord (ils ont installé des petits bancs pour nous, les touristes), et on s'asseoit en espérant qu'on est à plus de trente secondes de sa dernière giclée. On est pratiquement seuls donc on trouve ça le fun et on se rend pas compte que ça veut automatiquement dire que le geyser vient juste de se soulager. On se fait une installation avec mes souliers pour pouvoir mettre en timer la caméra qu'on puisse être les trois sur une photo de l'éruption. On prend ben de la place pis on niase. Là tranquillement du monde arrive pis commence à s'asseoir à côté de nous, jusqu'à temps qu'on ne puisse plus de tout niaiser et doive démonter notre trépied en Nike Air. À côté de nous, on apprend que les sympathiques rednecks sont là depuis trois jours pis qu'ils checkent pratiquement chacune des éjaculations géologiques. Ayoye un moment donné ça doit devenir plate. Entk, y font ben ce qui veulent.

Finalement, WhOaAaAa! Ça gicle, c'est ben le fun, tout le monde s'en va.

Là on avait faim et envie de manger de quoi de l'fun. Selon notre expérience, d'habitude, dans les parcs nationaux, il y a toujours un resto cool ou tu t'asseois et te fais servir de la bouffe décente avec une bière. À Yellowstone, on voit le Geyser Grill. SOUNDS LIKE IT! On y va. Ha marde, c'est un fastfood de centre de ski poche. Y'a rien au menu qui me tente. Je finis par prendre le BBQ chicken sandwich (allo l'originalité) et je demande au gars si le poulet est grillé ou frit, et me répond, presque comme si j'étais niaiseux, que on est au Geyser GRILL, et que, par conséquent, il est grillé. FANTASTIC! de lui répondre un Charles pas trop déçu. Je reçois mon repas, et le poulet est frit. J'avais pas enve d'aller me chicaner avec l'attardé mental, faque j'l'ai pogné de même.

Il y avait un autre point le phone à visiter à Yellowstone, toujours selon l'almighty Guide Michelin. Le Mammoth Hot Spring. C'est comme des rochers blancs pis roses super chauds avec des fois de l'eau dedans. Dur à décrire avec des mots. Checkez les photos ou googlez Mammoth Spring si vous êtres interressés à savoir c'est quoi. On a marché la dedans un peu (plus qu'un peu, vu que Ricardo était là et qu'on doit toujours pousser nos marches exploratrices au MAXIMUM avec lui). Ensuite on a tranquillement mais sûrement roulé vers la sortie du parc. C'est écoeurant, il y avait vraiment pleins de bisons et de daims partout, comme si on était tout simplement pas là. Un moment donné, on prend un tournant, et en sortant, on se rend compte qu'il y a l'intégrale de la famille Bison qui marche en plein milieu de la route. On s'arrête. Ils continuent leur route, comme si de rien était. Rendus à la voiture, ils nous contournent, tsé pas de trouble. Ils s'en foutent qu'on soye là, c'était vraiment beau de voir ça, un peu comme de regarder un essaim d'abeille, ou un alvéole. C'EST BEAU, UN ALVÉOLE DE RUCHE D'ABEILLES (on écoute souvent Normand L'Amour ces temps ci).

On a fini par réussir à sortir. On a quitté le Wyoming pour rentrer dans le Montana (NICE!), et roulé roulé roulé roulé jusqu'à 1h du mat, heure à laquelle on est arrivés à RAPID CITY, SOUTH DAKOTA. On est allés au Motel6, sachant très bien qu'ils étaient les plus cheaps et vus qu'on allait passer seulement quelques heures dans cette ville de dégénérés là, on voulait vraiment pas payer cher. À la réception du motel6, la créature humaoïde la plus horrible de la vie en général. Une gigantesque femme-homme. Elle a la capilosité très avancée, dans le cou et au visage, par contre, pas en dessous du nez. Pourquoi pas en dessous du nez? Parce qu'elle a une genre de gigantesque boule de chair rouge mauve. Normalement j'appellerais ça une tétine indésirable, mais là, c'était plus que ça. C'était littéralement un corps étranger, horrible, qui lui sortait de la zone normalement destinée à avoir une moustache. J'vous le dit, ça devait être de la grosseur de la moitié supérieure de mon pouce. J'ai aucune bonne raison de m'attarder sur ce détail. Néanmoins, elle devait avoir une bonne beauté intérieure. Elle (il) a été plutôt gentille pendant que je me concentrais tant bien que mal à ne pas avoir les yeux rivés sur sa chose ou sur ses joggings dépourvus manuellement des rebords élastiques à la cheville. Tk, oublie ça essayer de négocier avec ça, car négocier, ça prend de la concentration. Anyway, 48$ pour la chambre, c'est cheap. C'était très cheap aussi on s'est dit qu'on ne retournerait probablment plus dans des motel6.

Hier, en roulant vers Rapid City, on a relu le contrat de location d'auto. Tsé on avait parlé avec Pierre environs 8 fois avant de partir, s'assurer qu'il comprenne qu'on partait pendant 3 semaines, du 28 avril au 21 mai. on se rend compte avec une stupéfaction malsaine que le contrat dit que la location se termine le 15 mai. On était le 14. Pierre tout le temps nous disait de pas stresser, que ça allait marcher, et nous on le trouvait pas vigoureux mais on trouvait quand même pas ça trop grave, puisqu'il nous louait l'auto. Mais là qu'il fasse une erreur comme ça on trouvait ça chiant et on se mettait toutes les possibilités d'extra qu'il pouvait commencer à nous charger à cause de ça. Je l'appelle sur le champ mais c'est fermé, j'ai pas vraiment porté attention aux fuseaux horaires. On se dit qu'on l'appellera demain.

Ce matin, gracieuseté de je le dirai pas, on est tous dans la voiture à 8h30. Avant, j'ai appellé Pierre. Avec sa relaxité naturelle, il me dit tout simplement que tout est beau que le deal tient toujours pis qui a pas de problèmes. Notre destination était Austin, MI, pour dormir avant d'arriver à Chicago, mais avant on

1) allait voir le fabuleux Mont Rushmore

2) allait s'incruster dans les Bad Lands, un parc naturel plein de bisons et de petits chiens de prairie, dans le Dakota du Sud. Aussi, des paysages bizarres rappelant ceux de la Lune par moment

POST 2

On est arrivés à Austin, MI, et vous vous souvenez à quel point on avait trouvé Flagstaff et Bakersfield poche? Je n'ai aucune gêne ni/et/ou de remords à affirmer que Austin, c'est approximativement 250 fois pire.

5.16.2006

SIXTEEN AND SEVENTEEN DOWN - Santa Fe, NM, son PLAZA, Great Sand Dunes et VAIL, CO

POST 1


Donc on est arrivés à Santa Fe vers 17h15, heure locale. Notre hôtel n'est pas vraiment un hôtel mais un petit paradis oasis nouveau mexicain. On a la Garden Room 211.

Vue du driveway


La Garden Room 211


Rendus là, je suis allé m'informer quant à la possibilité d'avoir un massage, même s'il se faisait tard. L'heure de tombée étant 18h, le gars, Keith, m'a dit qu'il allait checker, mais que les thérapistes étaient là depuis tôt ce matin et qu'il se pouvait que ça ne convienne pas vraiment, que ça leur tente pas. Ça coûtait 90$. Bon, faut ce qui faut, j'avais envie d'un massage, tant qu'à être dans cette place là même pas en ville mais complètement quand même agréable. Je lui dis de pas stresser personne, que si la masseuse feelait pas pour ça, que c'était cool. Il a dit ok cool je vais t'appeler dans ta chambre dans 15-25 minutes pour te dire si ça marche. Finalement ça marche. C'était une place de massage hyper professionelle et zenne, donc aucunement question de petit extra ici, désolé, seulement que d'un bon massage. De toute façon, malgré la magie que contenaient ses mains, personne n'aurait souhaité de petit extra de Brenda. Elle m'a tout massé sauf la fourche, et le moment le plus magique, je dirais, a été quand à s'est attaqué à la tête. J'suis sorti de là avec toute une chevelure. Pendant que je me faisais masser, les gars sont allés checker la salle de gym pour faire un peu de workout. Salle de gym, qu'ils osent l'appeler. Il y avait un cloudwalker, deux bécycles stationnaires non fonctionnels deux petits dumb bell, un de 6 (orange fluo) et un de 9 lbs (rose fluo). Ils se sont donc entraînés comme des démons. Après 3 minutes, ils ont arrêté et sont allés m'attendre dans les hot tubs dans la nature.

Les Hot Tubs en Nature



Le deal c'est qu'en soirée on s'en allait en ville à Santa Fe pour souper, en ayant absolument aucune idée dans quelle genre de ville on allait. On s'était fait suggéré par le gars aux dreads de l'hôtel d'aller au Shed, pour manger. Une espèce de cuisine moderno-mexicaine, typique, à l'ambiance relaxe direct dans LA PLAZA. On décide d'y aller mais sans prendre de map ou rien qui pourrait nous indiquer le chemin, vu que le gars a dit que anyway, toutes les routes mènent à la Plaza dans ce coin là. De l'hôtel on était à peu près à 20 minutes en roulant de ladite Plaza. On y va, pis évidemment on finit par se perdre, vu que pu aucune flèche indique la Plaza. Il fait noir on voit rien un moment donné apparaît un Shell. Ça tombe bien, le Sheriff est là et marche vers son auto. Je l'intercepte et il me donne le chemin. Être sheriff, c'est cool. On finit par se retrouver et arriver dans l'étonnante Plaza de Santa Fe.



Bel endroit. Minuscule centre ville, ayant comme point fort un petit carré-parc en gazon, avec genre un gazebo. C'est ça la Plaza. Autour, des petits édifices de style westerns/mexicains, avec des magasins fermés et des restos.



C'est vraiment vraiment cute. On a pas l'adresse du Shed. On se promène un peu en se disant qu'on va forcément tomber dessus. Finalement, pas tant que ça, et le temps qu'on arrive, avec le fait qu'on aille perdu notre chemin pour y aller, a fait en sorte qu'on est arrivés pis ça venait juste de fermer. Merde, parce qu'on avait l'estomac dans les talons. DANS LES TALONS. On continue à marcher sans pantoute savoir où on s'en va (on s'entend que le mini centre-ville fait un quadrilatère de l'équivalent de 6 blocs carrés, et ça c'est exagéré à la hausse), et chaque resto dans lequel on se pointait venait juste de fermer. On s'informait, se faisait rediriger dans tous les coins de la ville comme des balles de ping pong, quand finalement on est tombés sur le ATOMIC GRILL. Quelle belle trouvaille. Ça aurait probablement été mon premier choix l'avoir su avant pis ça fermait pas avant 1h du mat. On a mangé dehors dans l'ambiance et le décor mexicain de Santa Fe, c'était agréable. Notre serveur, un genre de post emo fucking vedge, fait vraiment rien que marmoner. Ils ont la meilleure sélection de bières que j'ai pu voir jusqu'à date pendant ce voyage. J'ai pris la petite lager jamaicainne, la Red Stripe. J'ai pris encore une fois des ribs, vu que le reste me tentait plus ou moins. Mathieu et Ricardo ont pris une pizza. On a fini et niaisé un peu en ville.







On voulait revenir à temps à l'hôtel pour pouvoir bénéficier des hot tubs en nature du paradis qui fermaient à minuit. Finalement, un évènement a fait en sorte qu'on a été retenus en ville et on est arrivés vers 1h à l'hôtel. C'était une place vraiment nature et hippie, y'avait pas d'internet à moins que je sois inscrit à un service dial up, dans lequel cas j'aurais pu me brancher dans le mur. C'est pour ça que j'ai pris un peu de retard à donner des nouvelles. On s'est couchés après avoir chillé pas mal hard sur le balcon.

Le lendemain assez tôt on a décrissé de Santa Fe, une ville qui mérite un demi coup de coeur. On faisait Santa Fe, NM - Vail, CO, en passant par les Great Sand Dunes. On ne voulait plus aller à Salt Lake City, parce que le dimanche tout est fermé même les stations service ça l'air. On a redesciné notre planing et il y avait une route qui montait vers le nord en plein dans les rocheuses, mais qui allait à Vail, destination prisée des skieurs snobs au Colorado. On devait prendre un détour moyen pour aller aux Great Sand Dunes, avant, mais apparemment que ça valait la peine, car le Guide Michelin lui donnait deux étoiles (VAUT LE DÉTOUR!).

Donc on arrive dans ce parc naturel là. Le phénomene est vraiment bizarre. Au pied des rocheuses, d'immenses dunes de sable. C'est même pas un désert crisse c'est des dunes de sables, les plus hautes en Amérique du Nord. Elles sont très hautes. Ça a vraiment l'air du Sahara. Ricardo voulait absolument les escalader au complet (je vous dit, c'est haut en crisse). Moi, juste la marche jusqu'au pied des dunes me suffisait. Entk, eux insistaient pour y aller, donc j'ai commencé à monter un peu avec eux autres. On avait un time frame assez petit pour faire ça et j'étais convaincu que de se rendre en haut allait toute chier ça et nous faire arriver à Vail tard le soir et ça me faisait chier. Après avoir monté un peu, moi je me suis tanné et je suis redescendu. Mathieu pis Rick ont continué. Le monde était toute là en tenue de hiking la avec bottes vêtements chauds les bouteilles d'eau les talkie walkie les bâtons toute pis nous autres on était un running pis en jeans, c'était bizarre. Aussi, beaucoup de monde allaient là avec leur snow ou leur crazy carpet pour redescendre en glissant. Avoir su ça et en avoir eu, j'aurais peut-être été plus motivé à monter. Je suis allé les attendre en bas, et Mathieu a atteint le plus haut point atteignable dans un temps raisonnable (il y avait un pic plus haut mais il était à l'autre boutte), et Ricardo a arrêté un peu avant. La séance du vidage des souliers a été un moment fort de l'excursion. Bon, y'état temps, on s'en va à Vail là.

Au début on aurait trouvé ça cool de pouvoir faire une journée de ski, mais tout est fermé depuis le début mai, donc pas de ski. La route était très belle, sillonante, une voie de chaque côté. Quelques fois on passait dans des villages, d'autres fois à côté de cabanes d'alluminium servant d'habitation à du monde, d'autres fois on longeait une petite rivière avec des cascades pis toute. C'était ben beau. Un moment donné, avant que notre route bifurque un peu, on arrive dans le petit bled de LEADVILLE, CO. "THE TOWN WE WANT TO LIVE IN", qui est écrit quelque part sur la rue principale. En face de cette affiche? Quatre bungalows abandonnés et barricadés. Si on jouait à Sim City 4000, on cliquerait sur la maison pis ce serait écrit: "Abandonned due to commute time".

En rentrant dans Leadville, j'étais au volant, et on suivait un vieux pick up qui roulait à genre 18 mph. La limite en ville était de 25. Déjà que 25 c'est lent, 18 c'est intolérable. Dès que la voie devient double, je mets mon flasheur et entâme un dépassement. En plein milieu de ma manoeuvre, on passe un coin de rue. Sis au coin de la rue? Le sergent Tubby. Mets ses phares et poursuit les jeunes québécois. Je finis par me rendre compte que c'est à moi qu'il en veut. Je m'accote. Je sors et lui dit que j'ai une bombe sur moi et que je déteste les Middle Easterners. C'est pas vrai. Il vient de mon côté pendant que son partenaire, un gros, va de l'autre côté. Le sergent Tubby me sort une phrase d'introduction en slang coloradoyen, qui, au bout de quelques secondes, finit par se converger en un "is there a reason why you were going so fast". Je réponds avec l'amabilité qui me caractérise que le gars juste en avant de moi devait rouler à 18mph, et que dès que j'ai vu le doublement des voies j'en ai profité pour effectuer un dépassement, pour ultimement revenir à ma vitesse de croisière. Pogne mes papiers, ceux du char de Pierre, va dans sa voiture, revient me demander ma date de fête, j'y donne gentillement après la lui avoir montrée sur mon passeport, me demande quessé que j'fais dans la vie, où c'est qu'on s'en va, et je lui répond dans la transparence la plus complète. Il retourne dans sa voiture. Il revient plusieurs minutes plus tard, nous suggère de bien surveiller les limites de vitesse et de rouler prudemment. Et de rouler prudemment. Ok, j'la catche, mais quoi, l'agent Tubby ne me donne pas de contravention? Eh non. Les jeunes, il faut être cool avec les policiers et ils seront peut-être cools avec vous.

On reprend la route dans le paysage coquet des rocheuses, prenons quelques promos shots des Rappeurs Sans Saveur, et finissons par arriver à Vail. Vail c'est petit et comme St-Sauveur on dirait. Notre hôtel était en sortant de la route, un Holiday Inn Condominiums. J'sais pas y'ont pris leur inspiration où pour se permettre de marquer Condominiums mais entk, c'était bien beau comme hôtel. Dans la réception y'avait des milliers de géants fauteuils en cuir, mous, avec un foyer gigantesque. Ça faisait hôtel au pied des pentes. Ça tombe bien, c'est pas mal ça que c'était. On a eu la chambre pour 119$+tx. Une belle chambre dans la moyenne de ce qu'on a eu à date. Mais pas un condominium. Je me suis rendu compte plus tard que le petit Diego, à la réception, aurait pu être négociable et qu'on aurait probablement pu avoir la chambre moins chère. Pas la faim du monde. Le petit Diego nous avait averti que dans le village c'était pas mal mort, mais que juste à côté il y avait le SandBar, le bar préféré des locaux de Vail. On voulait quand même aller au village juste pour dire. On est allés. Juste avant de sortir de l'hôtel, on confirme avec Diego que c'est au SandBar qu'il nous suggère d'aller. Aussi on lui demande les pas trop compliquées indications pour se rendre au village. Au comptoir avec lui, il y a un petit Mexicain qui fait je sais pas trop quoi là. Il me dit: "Hey go to the SandBar, you'll have everything you want: hot bitchizz, weed, crack, heroin, blow, it's an amazing place". "Everything I want? Will your mom be there?". LOL!

C'est bizarre le village. Il y a un parking géant à 5 étages, tu te parkes et tu vas au village. Il n'y a pas de rue c'est juste comme des promenades pour piéton. J'ai sorti mon longboard pour l'occasion et j'ai skaté un peu. Les garçons avaient mal à leur ja-jambes faque ils l'ont laissé dans l'auto. J'avais jamais vu de quoi d'aussi mort. Tsé, y'avait personne dans les rues. Zéro. Pas un jeune, pas un vieux, pas un magasin, pas un bar, juste nous et le village vide. C'était quand même pas pire, quoique bizarre. Finalement on est revenus et allés boire une bière au SandBar. Bon bar, ambiance qui semble être vraiment le fun pour quelqu'un de très soul. C'est des petits snowboardeurs surfers pis c'est du reggae qui joue, avec des vidéos de Bob Marley sur les écrans. C'est bien. J'aurais aimé qu'on puisse se permettre de souler la yeule et se faire des amis, mais on était la juste pour une bière. C'est d'ailleurs ça le point négatif du voyage, on a pas mal toujours juste le temps de prendre une bière ou deux, réduisant les chances de rencontres amicales. Hier à Vail les filles étaient belles.

On est retournés se coucher. Aujourd'hui on pouvait se permettre de dormir un peu plus tard, vu qu'on avait rien à faire sauf que de traverser le Wyoming. Le Wyoming est un état encore plus plate que ce que vous vous étiez fait dire. À la limite du Colorado c'est correct y reste encore des montagnes. Là ici c'est des petits vallons avec des champs. C'est, comment dire, j'sais pas. En entrant dans le premier village du Wyoming, Baggs, 348 habitants, on a pénétré en zone scolaire sans s'en rendre compte. Quand elle est en vigueur, la limite tombe à 20mph. Sinon, elle est de 35. Mathieu roulait à 32mph, on avait pas vu que la limite de 20 était en vigueur. Par contre, le Sheriff Ed Owen, chef et unique membre des forces de police de Baggs, était aux aguets. Ben oui vous, imaginez, on s'est fait arrêter, encore. C'est à dire Mathieu s'est fait arrêter, ce qui remets le compteur à zéro au niveau de c'est qui le plus poche. Le ticket a été de 108$. On s'est splitté les charges. On est allés au bureau de poste de Baggs faire faire un Money Order, et ensuite à l'hôtel de ville/poste de police pour leur donner. Ayoye, checkez ça l'hôtel de ville. Checkez ça de quoi ça l'air Baggs.

Depuis ce temps là, on roule dans les paysages endormants du Wyoming, encore, pour aller coucher à Jackson. À Jackson, on va être à 2h de route de Yellowstone demain matin. Ça risque d'être une soirée plus que trépidante. Le Wyoming est reconnu pour ses soirées trépidantes.

POST 2

Je retire tout ce que j'ai dit sur le Wyoming. C'est tout simplement capoté dégénéré. On s'en reparle.

5.14.2006

FOURTEEN AND FIFTEEN DOWN - Las Vegas encore, Grand Canyon et Flagstaff (Flagstaff, tsé, allo), AZ

On a passé une autre journée à Vegas. Une journée assez peinarde. On s'est réveillés vers midi, et sortis vers 17h à temps pour la game de hockey. On est allés au Ceasar's Palace dans la salle des sports. Cette place là est cool il y a genre 8 super écrans géants au plafond qui passent toutes les games les plus enlevantes du sport professionnel. Donc entre deux lancers papillons de Wakefield contre les Yankees, on regardait les Sénateurs enfin battre les déprimants Sabres de Buffalo. Au coup de sifflet de l'arbitre, on tassait nos yeux et on voyait El Valkiri (le cheval) battre Santonio (un autre cheval). Évidemment, la mise en place de ce contexte veut nous encourager à miser sur les games. Nous on le fait pas, on se contente de se commander des Miller's Lite à 7$ et des doubles Jack and Coke à 14$. C'est cher, mais la clône de Monica Belluci qui nous les apporte vaut le prix. Elle avait un énorme et joli grain de beauté sur le coin gauche de sa petite bouche semblant avoir des capacités de succion cinq étoiles. J'avais envie de le lécher. On est restés là un peu.

Ensuite on avait faim, et Jérôme (salut Jay) nous avait suggéré d'aller un peu passé le Wynn, sur la Strip, et que rendu là on verrait un stand qui vend des hot dogs de trois quart de livres, pour l'intéressante et amicale somme de 1,50$. On y va, on marche et on marche. Ayant beaucoup d'alcool dans le corps, la marche s'est chargée de l'absorber et de nous rendre vedge. En tout cas, moi, vu que je suis pas fait fort. Anyway, rendus bien vedges, on finit par trouver la place. Ça a l'air dégueulasse, mais j'en prends un, et Mathieu aussi, pour pouvoir dire à Jérôme qu'on l'a fait. Je sais pas pour vous, mais si y'a une chose qui m'écoeure un peu des states, c'est que quand tu te commandes un hamburger ou un hot dog, souvent y pognent le pain direct dans le sac pis te crisent la boulette ou la sous-cisse direct pis te le donnent de même, le pain frette et pas frais. Pis ose pas demander de te le faire réchauffer un peu sur le grill ou dans le steamer, ça arrivera juste pas. Dans tous les cas, je prends mon hot dog, le pain est tellement dégueu que je pogne juste la saucisse massive et je la mange. Mettons que même la saucisse valait pas les 1,50$ investis. Pas grave. Je chiâle mais j'aime ben ça. Aller en voyage ça me donne des nouvelles bonnes raisons de chiâler, et c'est ça que j'aime. Ha oui, j'ai oublié de dire qu'au Ceasar's Palace, j'ai mis 3$ dans une machine à 25cennes et que j'en suis ressorti avec 45$. Sérieux on a eu le dessus sur Vegas. On comprend les machines! On devrait y aller plus souvent et on ferait sombrer Las Vegas dans les dettes et la ville finirait par fermer. On comprend le jeu, ce n'est pas le jeu qui nous comprend.

Après le dégu-hot dog, on est allés au Wynn, probablement le plus récent et plus svelte hôtel/casino sur la Strip. Le p'tit crisse de Mathieu a transformé son 10$ en 110$. J'vous le dit, on a mit le feu. Le seul un peu moins en feu a été Ricardo, qui faisait des petits gains et petites pertes, lui permettant ainsi d'étirer le plaisir du jeu, sans pour autant en retirer quoi que ce soit. On a en masse profité du système du "do you guys want a drink?" (ils sont gratuits vu qu'on joue, vu qu'ils font de l'argent avec nous anyway, ben, dans leur tête, parce qu'on leur a probablement coûté assez cher) pendant qu'on est assis à une machine. Et laissez moi vous dire, les petites serveuses du Wynn sont plastrement plus sexy que les autres qu'on avait vues dans les autres casinos. Moi je suis normalement un fanatique de parties plus low profile, discrètes de la physionomie féminine, genre le dos, la clavicule (rien que j'aime mieux qu'une belle petite clavicule délicate, de belles petites épaules et un dos beau). Ben les serveuses du Wynn, y t'avaient toute une calisse de paire de boules à rendre fou. Fuck le dos, fuck les épaules sérieux, eux autres c'était LES BOULES ET LES CRAQUES.

J'ai l'impression avoir pris un peu trop de drinks, je suis retourné à l'hôtel vu que je feelais pas un max. Le Bally's


Eux sont restés. Ils sont plus tard allés à une démonstration de filles qui font du tauro mécanique en presque kini. Apparemment que c'était ben hotte.


Départ très tôt de Las Vegas. Destination le Grand Canyon. On passait par le Hoover Dam.

Je sais pas quel genre de drogue dure consomme notre programme de Map et GPS, mais ce coup ci, il s'est surpassé. Il nous a fait passer par une réserve indienne presque privée. On était sur la 40, qui, normalement, à jeun, nous aurait ultimement mené quelque part dans le coin du Grand Canyon. ERREUR, selon le GPS, il fallait sortir pogner la route locale de la réserve amérindienne de Hualapai pis monter comme si y'avait pas de lendemain.

On se dit, le GPS le sait tsé, c'est un satellite qui lui dit quoi nous faire faire, on va le truster. Ne plus jamais truster un GPS à l'aveuglette. Pour commencer, quand ça fait à peu près trois quart d'heure qu'on sur la "route locale", il nous dit de bifurquer sur une route de garnotte. Bon, mettons qu'il aurait raison. On pogne la fourche, il y a une boîte aux lettres mais rien d'autre. Ayoye, c'est qui le cave qui se fait livrer son courrier là, j'veux dire la boîte aux lettres était la première construction faite par l'homme qu'on voyait depuis qu'on avait quitté la 40. Entk, pogne la fourche et rentre dans la garnotte. On se dit qu'au pire, ça va nous emmener à une autre route un peu moins secondaire. Ostie, au bout de 10-15 minutes, on voit un tauro qui broutte sur le bord de la route, drette à côté de nous.

Si y voulait, y nous rammait. À côté de lui, son enclos, et des chiens qui jappent vers une maison où il y a un pick up Ford mais pas vraiment de signe de vie. On continue, et la route s'arrête à l'entrée du driveway de ladite "maison". Quessé ça ciboire. Quessé qu'on fait, selon la map, cette route là continue supposément vers le Grand Canyon. Elle continue pas estie on est chez du monde qui ont décidé d'habiter aussi loin que ça. On se grouille de u-turner avant que le gars sorte avec son 12 ou pire, avec son troupeau de perroquets carnivores, et on redécrisse sur la "route locale". On continue en se disant qu'un moment donné on va ben finir par arriver en quelque part de mieux, qui va fort possiblement débloquer sur l'énigmatique Grand Canyon. LOL!

On continue et la map, avec un zoom à 2:1, nous montre une trail qui elle nous amènera à une hypothétique autoroute. Je spécifie l'ampleur du zoom car à zoom normal, aucune des routes qu'on emprunte depuis la sortir d'autoroute n'existe. J'ai tu dit une trail? On aurait dit un chemin fait exprès pour tirer une diligence en embuscade dans le temps de nos amis les cowboys. La locution "chemin de garnotte" amplifie de beaucoup la beauté et la qualité de la route. Le genre de chemin de garnotte qu'il y a de la garnotte juste pour les roues, tsé pas une route là, juste une trace pour pas que tes roues soient dans le "gazon". Encore là, "gazon" c't'un gros mot. On pouvait rouler à genre 20 kmh et il y avait une pancarte faite probablement en 1880 qui disait que 60 miles nous séparaient de l'autoroute. Or, cette autoroute existait-elle encore? Tant de questions auxquelles on n'aura jamais eu le temps de répondre, puisque subitement, la garnotte est devenue de la grosse roche pointue hostile. La route est devenue presqu'impraticable à moins qu'on veuille rouler à 10 kmh, pendant encore une cinquantaine de miles.

Évidemment, là, il n'y avait aucun signal pour mon cell. Imaginez pogner un flatte, dans cette route là, à trois quart d'heure une heure à rouler de l'autoroute, sur une route qui ne semble même pas être reconnue par les maps, sans téléphone pour appeler quoi que ce soit, et sans hélicoptère pour nous ramener au moins en quelque part. Même si Mathieu avait envie de continuer, Ricardo et moi avons fait le dur constat qu'il valait mieux revenir sur l'autoroute et perdre du temps que continuer sur cette genre d'affaire de route là. On est revenus et perdu à peu près 2h30. Plus tard, on a lu notre guide Michelin (celui de Jérôme, salut Jay), et on a appris que cette route de la réserve indienne nécéssitait un permis afin de pouvoir y rouler. Euh allo, Microsoft est vraiment cave de nous avoir dit de passer par là, imaginez le grand Sachem qui nous courre après sur son poney pour nous demander notre permis. Euh, on l'a pas, quel permis. Y nous aurait probablement scalpé et offert à ses filles. Je n'ai pas envie de vivre dans un cauchemar pendant les cinquantes prochaines années. Merci encore Microsoft.

Notre plan ensuite était d'un jour arriver au Grand Canyon, d'aller planter notre tente en quelque part proche du trou, afin de sauver des coûts d'hébergement. On arrive au Grand Canyon un petit peu avant le coucher du soleil (on avait prévu arriver vers 16h mais bon, la mésaventure...). Moi j'avais pas de sleeping bag. J'pensais avoir apporté ma couette mais j'l'ai jamais trouvée du voyage j'imagine que je l'ai oubliée. Il fallait donc aller m'acheter un sleeping bag, une autre estie de dépense. Évidemment, en Arizona dans les coins plus reculés, c'est impossible de trouver un K ou un Wal Mart. On arrive donc au magasin général du Grand Canyon, à Canyon Village. Ha oui, juste avant on est allés sur un belvédère nous offrant une vue à couper les couilles sur le Canyon. C'est là qu'on a entendu un redneck dire: "Hey that's a pretty big canyon isn't it". Youhou l'gros, ha entk, m'a m'abstenir d'être désobligeant envers lui, mais j'aurais dû lui rappeler qu'on est au GRAND CANYON. LE GRAND CANYON, LE SEUL ET UNIQUE.





C'est comme arriver sur le bord de la mer pis dire: "Hey, that's a lot of water hey". Je continue donc, on est au magasin général, une genre d'épicerie la cordée liquor store jean coutu in full effect. Là je check les sleeping bags, et je demande au commis Charles (habite-t-il vraiment dans le Grand Canyon?), bien sympathique jeune homme, si c'est facile de camper ici, et si ce sleeping bag là est le moins cher de la gang. 79$ était le meilleur prix que je pouvais avoir pour un sleeping bag, mais il était bon, donc c'était correct j'allais le garder dans le futur et m'en servir lors d'excursions. Je fais jamais d'excursions, mais en tout cas. Ensuite, il nous explique que pour le camping, ça prend des permis spéciaux, qui coutent 20$ pour chaque personne.

Shit, on voulait épargner, et v'là qu'on va payer pratiquement aussi cher qu'un cozy Best Western. En plus, il commençait à être tard, et le bureau des permis était loin et allait bientôt fermer. Quessé qu'on fout? J'ai pas acheté le sleeping bag, on s'est grouillés d'aller se trouver un spot sympathique au bord du gouffre pour regarder le soleil aller se coucher, et on a convenu qu'on s'arrangerait après pour aller coucher en quelque part. Le coucher de soleil était extraordinaire. On a fumé un cigare en le regardant et pris quelques clichés intéressants. C'est écoeurant la caméra en mode automatique. On dirait qu'à colle notre portrait sur un faux décor de Grand Canyon chez Sears. Entk, ces photos là sont vraies, et belles. Merde, on a perdu les photos pour l'instant. Nos plus belles photos du canyon pendant le coucher du soleil.

Par contre, sur le chemin, il y avait de merveilleux daims.

On avait marché dans une petite trail pendant un peu moins d'une heure avant d'arriver à notre spot. Quand il a fait complètement noir, on est revenus. Il faisait plus noir que noir. On espérait ne pas tomber face à face avec une hyène ou autre animal troublant vivant mesquinement lorsque le soleil se couche. On est revenus à la voiture, et redescendus. On a décidé de se pogner un hôtel finalement, et de rouler afin de nous rapprocher un peu de notre prochaine destination, celle vers laquelle on se dirige au moment où j'écris ces lignes: Santa Fe, NM. L'endroit le plus stratégique était Flagstaff, AZ. Sérieux quelle ville poche. Des affinités avec Bakersfield, mais aussi ses propres et uniques aspects plates. Anyway, on arrive là, et on se cherche un hôtel ou motel cheap. Ils sont tous bookés au complet vu que c'est genre le bal des finissants de l'Université de Flagstaff. Vous avez bien entendu, l'Université de Flagstaff. On se recule un peu du centre ville étincelant, et on tombe sur un Best Western (yessssssssss). Je rentre et le petit commis de nuit me dit qu'il reste deux chambres et qu'une est sur le point d'être bookée.
PETIT COMMIS: The best price I'll be able to get it to you for is 129,95$
MOI (FLABERGASTED): Ho now C'mon, we're in Flagstaff, it's midnight and we're
leaving at 8h30 tommorow. We can't afford 129,95$.
PETIT COMMIS: Well I'm sorry then.
MOI: Give it to me for 69,95$, the same rate as in Nashville, and I'll give you 10$.
PETIT COMMIS: It's not possible, sir.
MOI: That's what we did in San Diego the guy wanted to give us a room for 269$, by the beach, and I managed to get it for 139$ by giving him 30$. Do it, C'mon.
PETIT COMMIS: You know what, okay, I'm glad that you made this offer I'm a little broke, I'll give you the room for 85$ but you give me 10$.

DEAL! Juste un peu plus cher que de camper dans le canyon.

L'hôtel était majestueusement situé en face d'une des tracks de chemin de fer les plus utilisées de l'ouest américain. Calisse, à chaque dix minutes, on entendait pu Ricardo ronfler parce que le train le plus chiant du monde passait. Sérieux, les trains sont tu obligés de klaxonner quand y'est deux heures du matin? Y'a tu vraiment du monde sur la track à cette heure là, nécéssitant un rappel que le train arrive? Je peux vous répondre sans même checker: NON. Au pire, si il y a quelqu'un sur la track, c'est qu'il SAIT que le train arrive. Dans tous les cas, nuit de sommeil ordinaire à Flagstaff. Réveil tôt. Depuis ce temps, on roule sur la 40 E, route offrant peu de sensations fortes aux voyageurs. On est arrêtés encore au Golden Corral pour dîner. Bof. On devrait arriver à Santa Fe vers 16-17h. On s'est pognés un hôtel spa et massages. On a checké les rates ce matin et ça avait l'air vraiment cher se faire masser (110$ pour une heure en moyenne). On va arriver talleure pis essayer de dealer ça mieux que ça. Si on peut avoir un bon massage pour max 80$, on va le faire, sinon juste profiter de notre chambre santé avec patio et salle de bain cool.

À plustre.

Ok, cet après midi on checkait les photos du Grand Canyon pis un moment donné PAFFE, ça dit que la carte de mémoire de la cam est corrompue. On peut pu récupérer les photos, donc on y travaille, mais jusqu'à nouvel ordre, on a perdu les photos les plus hottes du Grand Canyon, chiasse.

5.11.2006

Update

J'ai updaté mon post d'hier avec quelques photos et modifications.

J'ai envie de ****.

Bye.

THIRTEEN DOWN - La Death Valley et Las Végâz - Céline à gosse.

Ce matin, Ricardo s'est levé plus tôt pour aller faire faire un changement d'huile à la vanne. Quand même, on a quitté Bakersfield, CA, vers 9h. Cette ville là était vraiment poche, une genre de Thetford Mines, où tout le monde s'entend pour dire que c'est un trou mais que ses propres habitants sont surexcités à l'idée que leur ville soit rendue à 100 000 habitants et qu'automatiquement, ça veuille dire que c'est une ville hybride: les charmes de la petite ville et la fonctionnalité d'une grande métropole. Ce discours la me donne mal au coeur. VOTRE VILLE EST POCHE. J'ai fait quelques recherches quant à ce que je vous disais hier, à savoir si c'était une ville berceau du punkrock. Finalement, y'a KoRn qui vient de là. KoRn, putain, prochain sujet.

On s'en allait à Vegas en prenant un détour digne de mention par la vallée de la mort. La VaLlÉe dE lA mOrT yOoOoOO!

On a donc roulé et roulé. J'ai dormi une bonne partie du trajet. On commence à sentir une désertification de l'environnement. Un moment donné, on est bien dedans. La preuve? Il y a rien, et des pannaux nous suggèrent de remplir notre radiateur d'eau parce que ça va chauffer. La les gars capotent et ferment l'air climatisé. Là j'essaye de trouver des choses à dire mais y'a juste rien à dire on a roulé dans le désert. J'ai essayé de faire comprendre au gars qu'on était mieux de faire marcher l'air climatisé pis qu'au pire, si ça commence à chauffer, on a juste à le fermer.

On est arrêtés pisser et c'est là que je me suis rendu compte que calisse qui fait chaud la dedans. Y devait faire 45 degrés. La dernière fois que j'avais vécu une température aussi désagréable était en Australie chez mes fermiers Marris. Sérieux c'était quelque chose. On arrête et la seule installation qu'il y a dans la halte routière, c'est cette cabane toilette. Le côté des hommes était condamné depuis dieu sait combien de temps (salut dieu, ça groove?). Du côté des femmes, les deux toilettes débordaient de marde et c'était infesté de gigantesques mouches qui vrombissaient telles des hélicoptères. Je suis sorti un peu affolé.


J'ai finalement pissé par terre. Des mouches se sont ravies à se précipiter sur ma flaque afin de probablement se nourrir, ou de tout simplement se paqueter la yeule. Je les comprend les pauvres, habiter là je ferais pareil.

La destination de la Death Valley était Furnace Creek, un genre de point de repère des voyageurs du désert. On était sur le point d'arriver, on s'en allait manger là et J'AVAIS FAIM. Juste avant, il y avait une flèche qui disait SALT CREEK, et qui semblait vouloir nous faire aller dans un chemin de garnotte. Rick dit HEILLE ON VA VOIR. Moi je me dis bon ok je chiâlerai pas vu que je suis en voyage et que je suis censé avoir le goût d'aller voir des attractions genre SALT CREEK.

Au bout de la garnotte, un genre de chemin en bois. Ha oui, je vous rappelle que ça n'a pas changé, qu'il fait encore genre 45 degrés. Température pas loin d'être insoutenable. Chu pas faite fort en partant, pis y fait 45. Au début du chemin en bois, il y a une quasi map qui semble dire que le chemin dure à peu près 1km. Je me dis fuck that, mais Rick est déjà bien enfoncé dans le trajet, clés du char en poche. Je me tappe la marche, j'entends ma peau tranquillement cuire à petit feu (tsssssrrrrrrrhhhhhhhh, sont les lettres que j'utiliserais pour tenter d'écrire l'onomatopée décrivant le son que ça faisait), et j'espère secrètement qu'au bout du chemin il y a des glissades d'eau ou des sirènes aux seins nus qui nous attendent avec des pintes de stella artois glacées.

Évidemment, arrivés au bout, il y avait rien, même pas un lac séché, même pas une récompense visuelle quelconque qui m'aurait dit qu'au pire je peux comprendre quelques personnes de vouloir se tapper ce sentier en bois. RIEN SACRAMENT. La marche de retour fut la même mais sans aucun espoir de retrouver quelque chose de magique au bout, sauf l'auto, complètement réchauffée. Enfin:

On a continué notre route pour finalement atteindre Furnace Creek. Le gaz là bas était 3,97 le gallon. Ça commence à être intéressant. On a mangé au saloon. Le monde qui travaille là on l'air dans les vappes carré. Pas très grave, je les comprends s'ils habitent la région.

On est repartis, et on a quitté la Vallée de la Mort, sans que je comprenne vraiment c'est quoi la différence entre ça pis n'importe quel autre désert qu'on a fait précédamment.

Quelques photos de la Death Valley:









Y faisait 42 degrés à l'ombre à la station de service (à l'ombre, putain).


On a continué la route et on est finalement arrivés à Vegas un tout petit peu avant 19h. En arrivant à l'hôtel, on s'est tous rafraîchis avec une douche. Puisque Mathieu aussi l'a fait, on est partis vers 21h. Mathieu s'est rasé pour la première fois, en se laissant une moustache. Magistral.



On est allés souper au Harley Davidson Las Vegas BBQ, self proclamed le meilleur BBQ du Nevada. C'était intriguant donc on est allés.


Ricardo a mangé un burger normal, Mathieu un sandwich au porc BBQ, qui était pas sans rappeler le sandwich que j'ai mangé au Petco Park à San Diego (vômissure de giraffe carnivore), et moi j'y suis encore allé en grand comme un cave avec un combo poulet et côte levées. C'était crissement bon. Après on est allés chiller, on a checké le show de fontaine d'eau en face du Bellagio, c'était la toune Con Te PartiRo celle que Andrea Bocelli chante mais ça avait l'air d'être en duo avec Céline Dion. Cette toune là me gosse.

Ensuite on est allés au Ceasar's Palace jouer un peu. J'étais déterminé à me faire une partie de poker avec d'autres gens. Je suis allé au guichet avant me chercher un peu de blé, et il y avait un monsieur qui était déjà là. C'était tellement long son affaire. Il a dû essayer 6 fois de suite de faire un retrait, et à chaque fois, c'était marqué en rouge flashant sur l'écran INSUFFICIENT FUNDS. Pis il reessayait, et il suait, il était stressé, il se frottait la tête toute mouillée. Il devait oenser à ce qu'il allait devoir dire à sa femme en revenant. Je me suis pas choqué car il faisait assez pitié. Il a finalement décalissé, j'ai eu mon pognon, et je me suis dirigé vers les tables.

C'était compliqué, j'ai jamais joué dans un contexte de Casino. J'ai perdu mon 40$ en à peu près 3 minutes et demi, je catchais juste pas la dynamique de la table, tout le monde était chummey comme si ils jouaient ensemble depuis 2h de l'après midi. Moi j'ai pas dit un crisse de mot, je me suis assis, j'ai fait quelques mises, j'ai perdu 23$ avec une full hand. Le reste s'est tranquillement émietté avec les blinds pis mes mises de looser avant le flop. J'étais en crisse.

Après ça c'était cool, j'ai mis 5$ dans une machine, il s'est transformé en 12$. je l'ai aussitôt cashé. Après ça on est allés au Paris, pis là j'ai mis UN seul dollar dans la machine à 1$, pis là j'ai pas trop catché la passe, mais j'ai gagné 81$. RA-KA-KOO, comme aurait dit Dubé en secondaire 2. J'ai pu joué, ça m'a payé mon niaisage de poker et mon souper. Rendu à 1h15 du matte, j'étais vedge et mort. Je suis revenu à la chambre d'hôtel vous écrire ça. Je pense bien ressortir dans quelques minutes. Quelques photos de notre soirée à Vegas.

On attendait le show de fontaine d'eau du Bellagio.



Moment tendre entre Ricardo et moi.

Mathieu et Ricardo regardent la game de Hockey pendant que je me fais plumer mes 40$ au poker.

Mathieu tente sa malchance aux machines.

L'entrée du Ceasar's Palace


Bye bye. Demain, une autre nuit à Vegas et après demain Camping au Grand Canyon. Ça va peut-être prendre quelques jours avant le prochain update, à moins que demain il se passe quelque chose de complètement rocambolesque. On dort au Bally's dans la chambre 7316. Merci.

xx

5.10.2006

TEN, ELEVEN AND TWELVE DOWN - SAN FRANCISCO ET SAN FRANCISCO, ville supposément romantique remplie de hobos, la forêt magique et BAKERSFIELD! CA

POST 1

On vient de quitter San Francisco et on roule vers la forêt de Sequoias. On va s'arrêter là p't'être une heure et après continuer à rouler vers Baker's Field. BAKER'S FIELD, BABY. Voici les plus récentes aventures.

Le soir où j'ai arrêté d'écrire, Mathieu et moi on est allés se promener un peu pour se chercher un burger joint. Il était à peu près minuit et quelques. Fuck, San Francisco à ces heures est tout simplement un nid de robineux. On a skaté notre vie jusqu'à en bas de la côte, où on a trouvé un Carl Junior's Burgers. Évidemment, ils ont oublié de mettre le bacon que j'ai demandé et payé dans le burger, mais ça me tentait pas d'aller m'obstiner avec le petit Mustafa pour qu'il me rajoute le bacon pis qu'il saisisse l'occasion pour éjaculer dans mon burger. Aussi, les frites étaient blanches et pas salées pour une cenne. Bref, la fringale a été bouchée mais sans vraiment de satisfaction. On a reskaté notre vie en remontant la côte, et on s'est couchés.

Comme il avait été question, eux avaient envie de se tapper une route des vins. J'aurais peut-être eu envie, si on avait passé plus de temps à S.F., mais puisque ce n'était pas le cas, étant un jeune oiseau urbain, j'ai décidé de passer ma seule journée dans le région à ne pas rouler dans des vignobles. Ils sont allés, moi pas. On se donnait donc rendez-vous vers 18h dans la chambre d'hôtel. Pendant ce temps, puisqu'on commençait tous à reporter nos sous vêtements souillés, je suis allé faire le lavage dans une buanderie. Évidemment, je suis pas Josh Hartnett, donc aucune chance que je tombe sur une jeune vierge souhaitant être déflorée entre deux brassées. J'ai donc mis le linge dans la machine à laver, ensuite dans la machine à sécher. Pendant ce temps, j'ai lu le journal The Onion, qui est probablement un des journal les plus loufoque que j'ai jamais eu la chance de lire. Je suis revenu et j'ai même plié leur linge. Je suis retourné après ça skater ma vie en ville, question d'explorer un peu les endroits chauds. C'était pas pire, j'me suis pogné un hot dog sur un stand, et je l'ai mangé en roulant. Ça dégoulinait partout sur ma planche et sur la rue, mais au moins j'avais le style. En roulant, je suis tombé sur le plus fabuleux magasins de disques que j'ai eu la chance de visiter: Rasputin Records. Sérieux, ils avaient tout. Tous les groupes obscures que j'ai déjà écoutés mais dont les disques demeuraient introuvables faisaient parti de la distribution Rasputin. Sérieusement. Et pas cher. Tous les albums les plus obscures des groupes Montréalais s'y trouvaient aussi, vraiment, un magasin à visiter. J'ai fait trois achats, pas si obscures, mais si j'avais pu je serais reparti avec 50 cds. J'ai acheté Minus the Bear (Bands like this...), Aereogramme (Seclusion) et la disco de CapNJazz. Bons achats. En sortant de là, j'ai demandé au gars, qui était vraiment un fan d'Aereogramme, de me dire il était où le quartier de hippie dont tout le monde parle mais dont je me souviens pu du nom. Il savait pas de quoi je parlais. Je comprends pas, tout le monde qui est allé à S.F. me dit d'aller là, et le gars au comptoir me fait presque parraître pour un crazybitch qui sait pas de quoi y parle. Je devais être sur le crack.

J'ai continué ma promenade, et bien qu'elle fut très agréable, j'ai pas grand chose d'autre à dire, à part que je m'en viens de plus en plus à l'aise à skater ma vie. Tsé, je sk8 là. J'ai toujours aimé le skateboard mais j'ai jamais été capable de puller out un ollie, donc je me suis toujours convaincu de laisser faire ça, mais avec un longboard, t'as pas la pression de devoir impressionner en olliant ta vie devant les pottes. Tu peux juste te contenter de rider ta vie. TA VIE. Pas de photos de mon après midi puisqu'ils ont amené la caméra dans leurs petits vignobles de fifons. Par contre, eux, ont pris des photos de leur balade. En voici les plus croustillantes.








Je suis revenu à l'hôtel vers 17h, puisque je récupère toujours pas de mes courtes nuits de sommeil et je souhaitais faire une sieste afin d'être en forme pour la soirée qui s'annonçait être rocambolesque (pas vraiment, mais ça me tentait pas de cogner des clous à 19h30). Les gars sont arrivés au moment où je me suis réveillé. On n'a pas pris trop de temps pis on est partis. Destination? le Fisherman's Wharf, le genre de vieux port de San Francisco. On s'en allait là manger, boire un peu de bière, et skater nos vies (nos vies, ok j'arrête). On arrive, et juste en face de où on se parke, il y a un magasin d'électronique qui n'était pas sans rappeler le Davidson coin St-Laurent et René Lévesque. Ricardo voulait aller voir combien coûtait la caméra vidéo de Julien (celle qu'on a apportée avec nous). Il voulait s'acheter une caméra avant de partir mais ne l'avait pas fait, d'où la raison pour laquelle il a apporté celle de Julien. Il rentre là, et le vendeur Paki entre en mode À l'abordage! Ricardo est ressorti du magasin avec une nouvelle Caméra Digitale Pentax, deux lentilles additionnelles (une qu'il a refilée à Mathieu pour sa caméra), deux chargeurs à batterie et la carte de mémoire additionnelle. Sérieux, le Paki devrait s'ouvrir un collège de la vente selon la technique À L'ABORDAGE! Ricardo devrait s'ouvrir un collège des acheteurs victimes qui prennent tous les articles complémentaires non nécessaires. Il faut dire que c'était tentant, il nous montrait le prix de détail suggéré et enlevait presque 50% à chaque fois. La question est: baissait-il son prix de 50% ou ses prix étaient-ils jackés de 100% à l'origine? J'pense qu'on le saura jamais pis qu'il est trop tard. Anyway, bon achat de Ricardo quand même là, bottom line.

Après on est allés manger à un resto italien, auquel j'ai pris un Surf N Turf et une Stella Artois, Mathieu un spaghetti à la viande et un pepsi à l'aspartame, et Ricardo une Pizza et un verre d'eau. Moi j'pensais qu'on s'en allait souper en grand, je commande mes trucs, pis eux autres chokent avec leur spaghetti leur pizza pis leur eau.

Ricardo et son nouveau bébé, sur la terrasse du resto italien.


On a mangé tout ça en environs 4 minutes et quart, comme d'habitude, et on est allés skater un peu dans le port. Y se passait pas grand chose, peut-être parce qu'on était lundi soir. On est repartis vers le quartier South Market, plus près de notre hôtel, afin de se trouver des landmarks à photographier ou, du moins, un sens à notre excursion de skate. C'est fou braque comment que le soir c'est juste rempli de hobos ou de thugs qui tentent, à leur façon, d'amicalement faire leur propre loi. Les sans-abris sont imaginatifs et quelques fois ne nous laissent pas le choix de leur garrocher des trente sous. On a vu presqu'aucun policier, et pourtant, les rues, même les plus courrues, sont surpeuplées de gens indésirables et laids. On les slalome et ça nous fait des obstacles. On a pris quelques photos. On a eu bien du plaisir. On est revenus vers 1h.

La fameuse rue Lombard, celle qui descend en S.


Les rappeurs sans saveur devant l'hôtel de ville de S.F.


We don't inherit the Earth from our ancestors. We borrow it from our children. Bonne citation.


Ce matin, on voulait se lever tôt pour aller visiter Alcatraz. On a bien réussi à se lever, vers 8h moins quart, mais on a checké et on s'était fait dire que la visite d'Alcatraz coûtait une quinzaine de piasses, balades en bateau comprise. Finalement ça frôlait les 30$ chacun, ça comprenait pas le award winning listening device, et il fallait payer 15$ pour le parking vu que les parcomètres fontionnaient pour rien qu'une heure. C'était de la marde pis ça nous tentait pu tant que ça, même si tout le monde nous avait dit que c'était malade. On a donc marché un peu dans le port. J'ai acheté ton cadeau Karine. C'était soit quelque chose de sexy ou soit ce que je t'ai acheté. Je voulais pas me faire déglacer par François faque je t'ai acheté la chose non sexy.

Là à cause de tous les cadeaux pis nos skates, on peut même pu dormir dans la van, c'est chiant, il faut s'asseoir comme tout le monde. LE PROBLÈME, C'EST QU'ON EST PAS TOUT LE MONDE. On a quitté la ville des fifs après notre balade, et comme précédemment mentionné, on roule en ce moment vers la forêt des séquoias. Des super gros troncs, ça risque d'être enlevant.

POST 2

On est arrivés à Bakersfield ça fait à peu près deux heures et demi, il est présentement 1h00. On roulait et comme d'habitude on avait planifié notre sortie dans la forêt de sequoias avec notre map et GPS. Par contre, environs 5 miles avant la sortie d'autoroute prévue selon notre organisation, on a vu une pancarte qui disait que la sortie pour le parc national de sequoias était ici. On s'est dit ha on va se fier à la pancarte. Quarante cinq minutes plus tard, on regarde le GPS, et on a complètement bifurqué de l'itinéraire qu'on avait planifié au début. Tsé vraiment. On s'est rendu compte que nous, notre plan au début, c'était d'aller dans la FORÊT de séquoia, et que les pancartes, finalement, nous amenaient au PARC de séquoias. Tant qu'à être rendu si loin dans notre pas chemin, on s'est dit qu'on irait là pis qu'on coperait avec le rattrapage de temps plus tard. Le parc de séquoias fut fabuleux. En faite, il était immense, et si on avait passé au travers on se serait rendu à un endroit où on n'aurait pas voulu être. On s'est donc contenté d'escalader le mont Rock (le mont ROCK!) avec le Dodge Caravan, via une route très grimpante, mince, sinueuse, zigzagante, serrée, sans garde fous, offrant par moment une vue enlevante et quelque fois épeurante.

Au sommet du mont ROCK! il y avait plein de séquoias géants. Quand je dis géant, c'est genre WHOA HO HO! C'était merveilleux. Voici des photos qui rendent peut-être justice au spectacle qu'on a eu.

Le Mont ROCK! et ses panoramas.


Les rappeurs sans saveur in full effect au mont Rock


Shit, beau tronc l'gros.


La vue était saisissante sur le bord de la falaise.


On a redescendu la côte et on est revenus sur nos pas. Au lieu d'arriver à Bakersfield à 19h comme prévu, on est arrivés à 22h30.

En arrivant à Bakersfield, notre première question a été: QUELLE ESTIE DE GENRE DE VILLE ÇA PEUT BEN ÊTRE ÇA. On avait aucune idée. Un bled de 700 habitants? Une banlieue d'aucune grosse ville? Il a fallu que je lise le petit guide "touristique", et finalement c'est une ville de 100 000 habitants. Plusieurs groupes punkrock phares viendraient possiblement d'ici. Je sais pas lesquels.

Ricardo a passé une mauvaise journée (un peu de nausée et beaucoup de fatigue en montagne) donc il s'est couché, Mathieu et moi on est allés, comme c'est rendu l'habitude, terroriser les matantes avec nos planches. Fuck, Bakersfield c'est poche. L'endroit le plus vivant en ville est le Best Western, pour la seule et unique raison qu'on est les deux seules personnes à ne pas dormir. J'exagère, comme d'habitude. On est allés sur la "main", l'avenue Chester, et la seule chose qu'on a vu bouger c'est une van qui se faisait loader par les membres d'un possible groupe de musique, proche du Pizza Gerry. Ça avait l'air d'un show qui venait de se finir. Ça aurait pu être pas pire d'y assister. On a skaté nos vies (ok c'était la dernière fois) et on est revenus à l'hôtel, où on a fumé des cigares sur le bord de la piscine fermée.

J'sais pas c'est qui lui, mais y'a sa statue.


On a ben gros la foi.


REBELDE! Quel bon show mexicain sérieux.


ANIMAUX SAUVAGES! Sérieux, Bakersfield...




Là on s'en va se coucher.


Demain on s'en va à Furnace Creek (j'appellerais pas mon bar de danseuses comme ça), c'est dans Death Valley, le point où on a enregistré les plus hautes températures aux USA. On va être là en après midi et demain soir c'est l'arrivée triomphante à Las vegas. Là on va pouvoir boire de la bière dans la rue.

xoo

5.08.2006

EIGHT AND NINE DOWN - San Diego ***(L)***, L.A., et la Big Sur

POST 1

Bon, on n'est pas mort c'est juste qu'on est revenus tard vendredi soir de downtown San Diego, et repartis assez tôt samedi matin pour L.A. Notre hôtel à L.A. était le Dragon Inn Best Western. On aime bien les Best Western ils nous offrent tout ce dont on a besoin pour un prix entre raisonnable et pas TROP cher. Y'était supposé avoir de L'Internette, mais ça pas semblé pouvoir marcher. En faite, ça marchait pas pantoute.

Bon, la dernière fois que j'ai arrêté d'écrire je revenais d'une journée de plaisir sur la shore à San Diego. Le plan alors était d'aller voir la game des Padres à 7h et après on s'en allait clubber en Californie du Sud. Tsé je vais jamais clubber chez nous, mais à San Diego peut-être que ça allait être le phone. On rejoignait Medeirock à 18h. Il reviendrait alors de sa première date officielle avec le sergent Velasquez, qui a quitté se femme, ses hypothétiques enfants et son emploi, l'instant d'une journée magique passée en compagnie du formidable Ricardo. Avant de partir, je suis allé au magasin de linge à côté de notre hôtel, pour m,acheter une paire de shorts. Ça tombe bien, y'avait une vente de shorts. 9,99$. Je m'en achète une, sans les essayer. 11$ avec les taxes pis toute. Rendu à l'hôtel, je les essaye, et fuck, j'ai l'air d'un petit préadolescent pubère avec ses shorts cools qui lui arrivent juste en haut des chevilles. Mathieu me dit Hey passes moi les je vais les essayer voir. Fabuleux, elles lui font à merveille, contrairement à moi, ça lui fait bizarrement mieux qu'à moi. Il me donne 11$, deal.

On se rend en taxi au centre-ville. Notre hôtel est situé à Pacific Beach, un Best Western. C'est un quartier vraiment relax avec des bars et des magasins sympas. Par contre c'est à à peu près 20-25 minutes de taxi du centre ville et du stade de baseball de San Diego. Le plan était d'aller souper et après d'aller à la partie de balle. À ce moment, je rêvais à des ribs. Premièrement parce que j'en avais pas encore mangé depuis que j'étais parti pis que j'étais au pays des ribs, deuxièment parce que j'avais vraiment envie d'en manger. Y'avait tellement de monde en ville à cause de la game contre les Cubs et probablement à cause de d'autres choses aussi, qu'on est arrivés vers 18h10 au rendez vous, et qu'on n'avait pas le temps d'aller dans un resto, attendre 15 minutes pour se faire asseoir, commander, manger, payer, etc. On s'est donc achetés les billets, 18$ chaque pour une place derrière le marbre du côté du troisième but dans les 300, pis on est rentrés dans le stade, où on allait se trouver de quoi à manger à prix probablement très modique. Mathieu et Ricardo ont pris le hot dog d'une demi livre (y te mettent une sacrament de grosse saucisse là dedans) pis moi ce qui me semblait être un sandwich au méchoui de porc. Sur le menu ça avait l'air bon. Entre mes mains, ça avait l'air d'un sandwich à la vômissure de giraffe carnivore. J'ai regretté de pas avoir pris le hot dog. On va s'asseoir et la game finit par commencer.

C'était Chan Ho Park qui pitchait pour les Padres. Avant j'adorais rire de lui et de sa motion de grand flamand rose hyper ralentie dans le temps qu'il commençait (dans les Dodgers?) en 95-96. Je sais pas qu'est-ce qui lui est arrivé, quelqu'un a dû lui faire se rendre compte que sa motion lui faisait perdre beaucoup de temps, mais en tout cas elle est rendue hyper conventionelle et peu particulière. Chou pour ça.

Sur un autre ordre d'idée, Ricardo était convaincu que Chan Ho Park avait déjà joué pour le Expos. J'étais convaincu que non. On était les deux convaincus, mais les deux on n'aurait pas mis notre main dans le feu. Pour vérifier et confirmer le tout, j'ai appellé ma seule référence à tout jamais en terme de baseball, SI. Quand je l'ai appellé, il était en voiture et revenait d'Iberville. Il était convaincu que j'avais raison, que Chan Ho Park n'avait jamais été dans le Expos, mais pour une raison très bizarre lui non plus aurait pas gagé sa vie là dessus. Vraiment bizarre tsé normalement c'est quelque chose qu'on aurait du savoir sur le bout de nos doigts. Dans tous les cas, quand SI est arrivé chez lui il a checké sur L'Internette et m'a rappellé, pour confirmer que NON, Chan Ho Park a jamais joué pour les Expos.

Faque ce fut une game de baseball comme toutes celles auxquelles j'avais déjà assisté: ça a finit 1-0 pour les Padres en 12e manche, sur un coup sûr de Barfield, qui a fait scorer Khalil Greene. Pendant la game, c'était devenu tellement plate que c'en était le fun. Sérieux y se passait jamais crissement rien. Beaucoup de fausses balles, beaucoup de pieds retirés de la plaque. On avait du fun, on criait des niaiseries en français qui parlaient soit des Expos ou du fait que la game était plate, mais le fun en même temps. On gossait probablement beaucoup le monde de notre section. On a apporté la caméra, ce soir là, mais on a oublié la carte mémoire à l'hôtel, donc pas de photos. On a du bon footage par exemple. Les Padres ont vraiment un bon terrain de balle, il est bien situé, beau, et jouit d'un personnel enjoué (Rich, hey buddy!, le gars de l'ascenseur qui avait envie de jaser, les filles aux concessions qui m'ont convaincu d'acheter leur marde de bâton à la cannelle).

Après la game, si y'avait une chose qui était certaine, c'est que ça nous tentait pu d'aller clubber. À place, on est allés fumer du shisha sur une terrace, sur le bord du trottoir, ce qui nous a donné droit à quelques quotes du public:

- Hey, you've got the hookah, I've got the bitchizz - un pimp avec deux superbes spécimen de sa collection San Diego 2006
- Hey, I'll come back when there'll be blunt in your shit - une grosse salope dégueulasse saoule
On est revenus à l'hôtel vers 1h30, et on s'est brokeback couchés. Dernière nuit à San Diego. Malheusement, la conjoncture des évènements fait qu'il n'y a pas plus de photos que ça de San Diego, malgré le fait que c'est pas mal notre ville préférée à date.

Samedi matin, on se réveille tôt, et on quitte pour L.A. Malheureusement Martin, il n'y a pas eu de moyen de passer par la chose Miramar dans notre horaire et nos routes, mais je vais me reprendre. On quitte et on pensait qu'on en avait pour 4 heures de route. Quelle ne fut pas notre surprise quand un moment donné on s'est rendus compte qu'on arrivait pis que finalement ça avait pris 2h15. Arrivés à L.A., la première chose qu'on voit, c'est ce gars la qui attend l'autobus. Ce gars là nous a fait se tortiller de rire pendant à peu près tout le reste de la journée.


On a demandé à notre programme GPS de nous organiser une petite randonnée dans les collines de Hollywood. On a suivi la route mais finalement il nous a amené dans d'autres collines c'est la dernière fois qu'on fait qu'on fience (salut Johanne) à l'ordinateur.


Après cette balade, on est allés faire du shopping sur Melrose. Sacrament, avez-vous déjà magasiné avec Mathieu pis Ricardo? Des vrais chochottes crisse ça finissait pu j'sais pas c'est quoi qui faisaient parce qu'un moment donné j'rentrais même pu dans les magasins tellement qui revenaient toute au même, mais eux, à chaque fois, ne tâchaient pas de rester une heure à gosser. C'ÉTAIT LOOOOOOOONG. Entk, salut Ricardo.


Un moment donné, on est allés manger un Hot Dog chez Fonzy. Rick lui a rien mangé, Mathieu y'a pris un smoothie au yogourt avec son hot dog. Quelle mauvaise idée.

On continue notre marche, un moment donné Mathieu part à courir, rentre dans un resto, et reste là à peu près 25 minutes, et ressort:

-HEILLE LES GARS J'VIENS DE CHIER MA VIE, CALISSE
Aherm, bon ben cool.

Ils finissent par se raisonner pis se rendre compte que leur magasinage est en train de nous mener à tard, donc on retourne au char. Finalement, on aura pas eu le temps d'aller un peu plus loin sur Melrose, où les genre de fripperies et magasins de t-shirt usagés étaient. Pas trop grave. On vient de rentrer dans l'auto et de commencer à rouler vers notre prochaine activité familiale, et Mathieu dit:

-OKAY CHU VRAIMENT DÉSOLÉ MAIS LA FAUT QUE TU RfÉ-ARRÊTES DEVANT LE RESTO TUSUITE.
Boooooooooon. Il revient, à peu près 35 minutes plus tard, et dit:

- Heille c't'une bonne chose t'ailles pas arrêté plus loin, parce qu'avant de m'asseoir sur le bol, j'étais rendu à 3 dans mon compte à rebour avant que j'puisse plus me retenir et que tout explose dans mes pantalons. J'viens de chier ma deuxième vie, j'sais pas quoi faire.
Là il voulait qu'on retourne à l'hôtel pour chercher son Immodium (oui, y'a du monde qui prennent ça pour vrai). Finalement on a trouvé une pharmacie (tant mieux, l'hôtel était vraiment pas sur le chemin), et Mathieu a pu s'acheter du Immodium en format Pepto Bismol, pour un résultat presqu'immédiat. Il a presque bul la bouteille cul sec, ce qui fait qu'en ce moment encore il doit avoir un gigantesque et collant pain de marde dans son intestin qui est bloqué là. Cool.

Mathieu venant de prendre son Immodium.


Ça c'est pour la coquetterie de la journée, après ça ça continue.

On est allés à Venice Beach via Santa Monica blvd. C'était jammé ç'a pris du temps mais bon c'était le fun pareil. Rendus à Venice, on parke le char et on s'en va faire du longboard. Ricardo voulait s'en louer un, mais vu que le magasin fermait une demi heure plus tard, il se l'est acheté pour pas être obligé de le rapporter. Pas de photos de Venice.

On a fait du longboard jusqu'à temps qu'on aille chaud, après ça on s'est dits ON VA SOUPER PARCE QU'ON A FAIM. Vu que la journée d'avant, j'étais resté sur ma faim au niveau des ribs, on a décidé d'aller chez TONY ROMA'S - A PLACE FOR RIBS. Je pense pas qu'on aurait pu mieux choisir la place pour manger des ribs. J'avais la ferme intention de ne me gaver QUE de ribs jusqu'à temps que je voye, sur le menu, quel était le TONY ROMA'S ALL AMERICAN FEAST. Une demi-portion de ribs, un quart de poulet, et une grosse saucisse, avec frites et coleslaw. UNE SAUCISSE, CALISSE. C'est un membre de combo côte levée assez inhabituel. Nice Shit le gros. Mathieu aussi a pris le feast et Ricardo un demi poulet, n'étant pas un fan de ribs comme il se devrait de l'être. Au moment de commander, pour une raison ultra-confidentielle, on s'est vraiment fourrés et tous les trois donné lieu à des propos incohérents mais compréhensibles vus qu'on parle français à l'origine. Faut dire que la fille avait l'air vraiment écoeurée de sa job et parlait sur un ton bête en marmonant.

WAITRESS: GUYS ARE YOU READY TO ORDER?

MOI: YEAH I'LL HAVE THE ALL AMERICAN FIST PLEASE?

WAITRESS: THE AMERICAN FIST?

MOI: LOL, the feast I meant

WAITRESS: LOL OK, WHAT ABOUT YOU GUYS?

MATHIEU: YEAH I'LL HAVE THE FEAST TOO.

WAITRESS: FOR THE CHICKEN, WHITE OR DARK MEAT?

MATHIEU: BROWN

WAITRESS: WHITE OR DARK ?

MATHIEU: (PENSE LONGUEMENT, DÉBOUSSOLÉ) DARK

WAITRESS: OK, AND FOR YOU?

RICARDO: I'll have the half Chicken, light meat.

WAITRESS: LIGHT MEAT?

RICARDO: YEAH, huh, white sorry.
On a tout mangé en environs 6 minutes. On a décrissé. Autour de nous, plein de couples de petits vieux et une famille typique avec jeunes enfants sont indisposés par nos manières pourtant bien correctes, juste un peu enthousiastes. On a sacré notre camp.

Après le Tony Roma's, on est allés se balader sur la Hollywood Walk of Fame. pas grand chose à dire à part que j'ai pas réussi à retrouver l'étoile de Chuck Norris, j'aurais aimé la reprendre en photo avec la même pose qu'en 2004. On a pris des photos, une entre autre de moi et Dora, ma A.A. girl préférée.







On est revenus à l'hôtel vers 1h. Notre hôtel est le Dragon Inn Best Western direct dans le chinatown, opéré par des chinois. Des p'tits chinois partout dans l'hôtel, sont tu cutes. L'internet wireless marchait pas là.

Ce matin on s'est levés, on a pris notre coupon qui nous donnait soi disant droit à un déjeuner continental. En faite, il nous donnait le droit d'aller au dépanneur de son ami à côté, de prendre un muffin ou un croissant pis un verre de jus ou un café. J'adore la marge de manoeuvre qu'ils se laissent en se vantant d'offrir un déjeuner continental. On a hitté la route, et depuis ce matin qu'on longe la côte du Pacifique pour arriver à San Francisco. Ça donne lieu à des paysages incroyables étant familiers à ceux d'Hawaii par moments.

En passant, si vous vous cherchez une job.


Bientôt, on rentre sur la Big Sur, qui est censée nous offrir ravins, zigzag en montagnes et vues saisissantes sur la mer. On ne peut plus attendre. Plus tard ce soir? San Francisco et possiblement Alcatraz.

POST 2

Ok je sais pas QUI a ajouté un stretch de route mystérieux au chemin entre L.A. et S.F, mais on est arrivés y'était 23h. On savait que longer le Pacifique allait nous rallonger un peu, mais là, 12h de route entre les deux villes, ça commence à être inattendu. Par contre, quelle journée! Sérieux, la Big Sur est probablement la route la plus spectaculaire au monde. C'est un peu comme le stretch de la 72 qu'on avait faite à Hawaii, mais pendant 6h de temps. Sérieusement, comme le paradis. Les photos sont extraordinaires, elles n'ont aucunement été éditées, quel moment magique. En voici quelques unes.
















En arrivant à San Francisco, Mathieu et moi on est allés faire un peu de planche pour explorer notre quartier. Beaucoup de ho(b)(m)os ici, ça saute dans face. Le reste est à voir demain et un peu après demain aussi. Demain ça l'air qu'on s'en va faire une route des vins j'sais pas si ça me branche encore.

On verra, à plus tard.