La course aux pas trésors

4.30.2006

TWO DOWN - Washington D.C. - On est rendus à Nashville Tennessee, pis c'est exactement comme vous vous l'imaginiez.

POST 1

Au moment où j'ai arrêté d'écrire hier nous étions pas trop loin de pénétrer dans le District of Columbia. En ce moment, nous roulons sur la 81 W en Virginie et le paysage, quoique coquet, demeure assez ordinaire.

Donc c'est ça, hier, nous sommes arrivés à Washington. Première chose qu'on a faite, en périphérie, mettre du gaz. 3,10 le gallon, semi ripoff, semi conjoncture actuelle. Il y avait un jeune homme de race noire aux allures de pseudo apprenti gangster qui hangait out à l'entrée de la station de service. Il m'a demandé du change. J'ai pas trop catché, mais j'y ai donné une piasse pour pas qu'il appelle son crew. On met trente dollars de gaz et on continue la pénétration Washingtonienne. Une ville qui, dans ses extrémités, semble drabbe. C'est en arrivant dans le vrai Washington qu'on se rend compte que c'est extrêmement cozy et chaleureux comme ville.

Beaucoup d'arbres, de la verdure, de belles grosses maisons de type victorien. Un calme attendrissant règne, et à première vue, on AIME ÇA. Après avoir passé une nuit de marde dans un hostel, on s'est promis que d'ici la fin du voyage, on se payait des hôtels. De fait, nous arrivons au Henley Park Hotel.



J'avais réservé en roulant vers Washngton, et avait fait affaire avec l'hôtesse qui me semblait être une merveilleuse petite créature asiatique. J'avais eu énormément de difficulté à compléter la réservation, puisque premièrement j'étais totalement envouté par l'image que je me faisais d'elle et de sa petite bouche adorable qui prononçait des mots tels: "Under what name, give me the Credit Card number, etc." mais deuxièmement parce que cette fille là, aussi adorable pouvait-elle sembler être, n'avait aucune notion de la possibilité que des gens venant d'ailleurs que les states puissent réserver. Je devais me faire passer pour Ricardo, donc à la première question, il a fallu que j'épelle Medeiros environs 3 fois. Elle ne comprenait vraiment pas. J'y vais donc:

- Ok mam, here it is: Mike Echo Delta Echo India Romeo Oscar Sierra.
- Thank
you, ok, I got it, and what's the first name?
- Ricardo.
- Can you spell
it for me?


Oh shit, j'ai pas perdu du temps et j'y suis immédiatement allé avec l'alphabet phonétique, encore une fois

- Romeo India Charlie Alpha Romeo Delta Oscar
- Thank you, now I need your
adress.


Là j'me dit fuck de calisse, comment m'a être capable d'y épeller Chateaubriand sans me perdre. Entk, vous avez catché la passe de l'alphabet phonétque, je vais donc skipper ce bout pour dire que ce fut un moment long, mais son adorabilité a bien balancé le moment pénible que j'ai eu à épeler des mots pas si compliqués que ça. Ha oui, aussi, elle comprenanait pas que notre zipcode aille des lettres dedans. Il a fallu que je lui explique qu'au Canada, c'était de même.

Rendu à l'hôtel, qui était un vieux bâtiment de type victorien et magnifique, je me rends à l'évidence. Je suis tombé en amour avec la fille. Elle était exactement comme je l'imaginais: petite (minuscule), chinoise, et coquettement jolie. Elle nous donne nos clés de chambre et, finalement, aucune romance entre touriste et hôtesse ne prendra place. On va chiller un peu dans notre chambre d'hôtel, une vraie chambre, à nous, avec douche et confort. Wow quel changement du minable Hostel de Chelsea. Vers 20h, on a faim en estie. Après s'être lavés, reposés, changés, mis du déodorant, on sort à Washinton D.C.

On était à une distance raisonnable de marche des coins hip et branchés (le genre de coins que nous, gens hips et branchés, recherchons), et notre destination semblait s'être arrêtée sur le Chinatown, qui n'en est pas vraiment un. On a cherché, et les restos qui s'offraient à nous étaient soit complets avec un temps d'attente de 45 minutes, soit miteux et chinois, soit que le nom de l'établissement comprenait le mot FOOD, ce qui est habituellement mauvais signe. On a continué à marcher, et EURÊKA, on trouve un... Irish Pub and Restaurant. C'était plutôt calme, on pouvait y manger, on y va. Notre serveuse est british et me fait terriblement penser à Dawn, de The Office.

Mathieu a pris un genre de sandwich poulet suprême grillé, qui est un amalgame de poitrine de poulet, salmonelle et brie avec tomates et cornichon (le cornichon était massif, il faisait presque peur, il n'avait vraiment pas sa place dans ce sandwich). Ricardo et moi avons pris le T-Bone avec gravy et onions. On a swappé leurs légumes de fifons pour des frites. Ils nous ont finalement mit des frites ET des légumes.



Pour boire, j'ai commencé par deux pintes de Irish Pilsener dont le nom était incompréhensible de la bouche de Dawn, et terminé ça avec un Black Velvet.



Il était rendu à peu près rendu 22h30. On s'était fait suggérer d'aller visiter les monuments classiques de Washington pendant la nuit car il n'y avait pas de monde vraiment, ce qui nous permettrait de faire des niaiseries et coquineries auxdits monuments. Notre marche s'entâma.

Sur le Constitution drive, on marchait, légèrement réchauffés, en se prenant en photo devant des édifices cruciaux, et devant le building du National Defense, un genre de pseudo agent FBI habillé en gars de la sécurité sortant probablement d'un buisson ou venant juste d'apparaître (dans l'éventualité où c'était un hologramme) nous aborde et nous dit:

- Can I see some I.D. please?


On lui donne nos permis de conduire, et il dit dans son walkie talkie:

- It's ok Fred, they're just some canadian tourists taking pictures.


Il nous dit que si on prend quelques photos ça va, mais que si on en prend beaucoup, là ça va être grave. On a profité de son départ pourprendre le plus de photos choquantes possibles de nous avec leurs édifices. Tsé, c'est pas écrit REBEL (1) sur mon t-shirt pour rien.¸

Après on est allés au Washington Memorial, tsé là la tour d'allure phallyque pointue. C'est haut en tabarNOUCHE cette affaire là p't'être comme un building de 40 étages. Là aussi on a pris des photos gaies ou rebelles. Ensuite, en se rendant au Lincoln Memorial, l'espèce de statue géate de Lincoln assis sur son throne, on s'est fait abordé par des jeunes de l'université Georgetown. Ils étaiens tous buzzés tight sur l'ecstacy ou les champignons magiques (de leur propre aveux) et on a jasé un peu ils étaient drôles. Ils n'avaient pas de pot. On a continué notre marche voici quelques photos.





Je pisse, mais j'ai tellement un minuscule petit pénis que vous le voyez pas.





















Avant de repartir le lendemain, on est allés à la maison blanche.





On est revenus à l'hôtel vers 1h. On était complètement crevés vu la marche qu'on s'était tappés toute la journée à New York et le soir à Washington. L'idée qu'on décollait à 9h30 le lendemain n'a pas aidé aussi à faire en sorte qu'on ne s'est pas éternisés dans le nightlife de Washington D.C. Je dois dire que même si on est pas encore très loin dans le voyage, Washington D.C. est mon coup de coeur. Ville verte, calme, chill, nightlife qui semble intéressant, pas trop de brouhaha, de construction, de gros bruit désagréable, de coups de klaxon condescendants.

On est partis ce matin à 9h45. On s'est dit qu'on irait déjeuner en route pas trop loin. En sortant du District de Columbia, on a pénétré la Charles doit 34$ CDN à Ricardo - Chambre du hostel de mardeirginie et sitôt fait, on est arrêté dans une place pas possible. Golden Corral Grill and Buffet.



Je sais pas si c'est une chaîne connue ou de quoi, mais tu rentres là, tu donnes 8$, et il y a plein de buffets de tout type et tu te sers, évidemment. Moi je voulais déjeuner léger, j'aurais dû aller ailleurs. C'était un bon concept, complètement américain. La bouffe était pas hyper fraîche et ne semblait pas nécessairement "belle", mais ça compensait par les quantités et variétés. En mangeant mes oeufs brouillés qui attendaient que je les mette dans mon assiette depuis probablement la journée d'avant, Mathieu me dit:

- Heille ostie que le monde est laid ici, j'me trouve beau messemble quand je
vois ça.

C'est alors que je me rend brutalement compte de cette réalité: sacrament le monde est ben laid en Virginie. J'ai sérieusement mis au défi mes amis --SÉRIEUSEMENT-- de trouver UN SEUL individu dans tout le resto qui avait pas l'air d'un fucking attardé mental, trisomique, ou enfant d'une mère qui est aussi sa grand mère. Le défi n'a pu être relevé.

Depuis ce temps, on roule en Virginie. C'est vrrrrrraiment long là j'ai l'impression qu'il n'y a que la Virginie aux USA. Le paysage ressemble un peu aux Québec et on vient de croiser une pancarte qui disait: Endless Mine, 2 miles. J'ai hâte d'arriver dans le désert. Salut.

POST 2

On est a l'hôtel. On est rendus à Nashville, dans le curieux Tennessee. Au niveau du Landscape autoroutien, ça ressemblait à la Virginie. Rien de plus à dire, à part que la limite de vitesse dans cet état est de 70 mph, ce qui est bien. En arrivant à la lisière de Nashville, il y avait une énorme pancarte électrique, qui avait comme message, en immenses caractères rouges:

"IMMIGRANTS, IF YOU'RE LEGAL, PAY YOUR TAXES AND SPEAK ENGLISH NOW. IF YOU'RE ILLEGAL, GO HOME!"

On a trouvé ça incroyablement esclaffant.

Notre hôtel, un Best Western, est vraiment dans le ghetto de Nashville. Puisque la fierté des Best Western est d'offrir du free wireless dans tous ses hôtels, on s'est dépêchés d'arriver pour pouvoir écouter la 3e période du match Canadiens - Caroline. La game vient de finir et j't'en crisse, on est en crisse, parce qu'ils ont encore perdu. En arrivant, j'ai demandé au petit bellboy - un indien, probablement un singh ou un patel - où il y avait un liquor store. Il me dit que par là, à 10 minutes, il y en a un. Je roule dans le ghetto. C'est presque épeurant. Pas tout à fait, mais presque. J'y vais, et, puisqu'on est à Nashville, et puisqu'on est dimanche, c'est évidemment fermé. Quand je suis revenu, le petit patel s'est excusé, TSÉ, allo, T'HABITES ICI L'GROS, T'AURAIS PU TE DOUTER QUE ÇA SERAIT FERMÉ. Je suis allé au bar de l'hôtel et j'ai demandé au barman un six pack de MGD. Il me l'a chargé 15$. OSTIE! Le barman est tout ce que vous pouvez imaginer d'un citoyen du Tennessee. Environs 35 ans, les cheveux longs (LONGS), un t-shrt noir délavé et déformé, et au moment ou je suis arrivé, il changeait le filtre de la cafetière. Sur la cafetière du bar, c'était écrit sur une feuille mobile au stylo noir, par quelqu'un qui n'a manifestement pas été engagé pour la qualité de sa calligraphie:

"COFFEE, 1,50$, FREE REFILLS, SELF SERVE"

Je l'ai achetée (la bière, pas le café), suis remonté à la chambre (525) où m'attendaient les déprimés Ricardo et Mathieu, pusiqu'il restait quelques secondes à la game et que nos habs perdaient.

Je finis d'écrire ça, d'uploader les photos, et on décrisse au bar country le HONKEY TONK. Ça va être MALADE.

(1) Pour les non-initiés, je n'ai PAS de chandail écrit REBEL dessus.

4.29.2006

ONE DOWN - NYC

POST 1:

On est sur la route. On avait faim, donc à Plattsburgh NY on est arrêté dans un McDo question de bien se saucer dans l'environnement américanisé qui serait le nôtre pendant les trois prochaines semaines. C'était sur le bord du Lac Champlain, un site franchement merveilleux pour un McDo. Le monde est vraiment laid aux states, jusqu'à date.


New York on arrive.

POST 2:

J'écris ces lignes le samedi après midi, à 13h57, heure de l'est.

Shit, je viens de passer la pire nuit de ma vie. Expliquons le contexte. Pour des raisons hors de notre contrôle et indéterminables, nous sommes arrivés à New york City à 22h et avons tourné un peu en rond. Notre Dodge Caravan, étant aussi notre base et point de ralliement, a sillonné un peu les rues et avenues les plus prisées de la Grosse Pomme. Se promener vers 10h30 le soir dans les rues peut s'avérer être un délice auditif. Outre les klaxons des imbéciles chauffeurs de taxis, on peut entendre des choses telles:

- HEY BACK YOUR CAR OFF SO I CAN GO THRU, MOTHERFUCKER
- HEY YOU STOOPID GRINGO JUST MOVE IT
- COCKSUCKING SON OF A BITCH, MY LIGHT IS GREEN
- HEY I GO THERE, CUNT
Heille, LES CAVES, vous savez pas lire?????

Après s'être rassasiés de ces coquetteries oriculaires, on s'est rendu compte qu'avec notre inexpérience dans cette ville d'ariérés mentaux, on serait possiblement mieux d'aller stationner la voiture près de notre hostel (Chelsea International Hostel). Je sais pas pour vous, mais les auberges de jeunesse, plus j'en fais, plus elles sont de plus en plus poches. On stationne donc notre auto dans un stationnement intérieur pour l'amicale somme de 28$ pour une nuit (on veut pas vraiment risquer de laisser notre centre de commandement dans la rue). On se rend à l'hostel et le commis, de race noire, se prénommant fort possiblement Jamal ou Antwone, est définitivement pas dans le mood pour offrir un service productif. Le check in se fait, tranquillement, lentement, avec Jamtwone, et 45 minutes plus tard et trois autorisations de carte de crédit plus tard, on se voit remettre par notre hôte la clé de notre chambre,qui est évidemment, vu le type d'établissement, un dorm room.

On entre dans la chambre, et, accablante découverte, c'est complètement noir et trois individus dorment. Wow je me sens à l'aise dans cet environnement. Ricardo, Mathieu pis moi on vient d'arriver on a envie de rire et de faire des folies, pis on peut pas parce que 3 osties de B.S. ont décidé d'être couchés à 11h30-45. On décalisse et on va porter nos sacs et babioles dans des casiers, et on retourne se promener et s'amuser en ville. On est à Chelsea sur la 20e rue, distance raisonnable de marche de Times Square. À ce moment, on n'est toujours pas au courrant de qui a gagné la game de hockey entre les Habs pis les crisses d'hurricanes. Rendu à Times Square, je deviens comme fou devant les stands à Hot Dog et à Pretzel. J'en mange.

Mes amis du secondaire se remémoreront la maudite odeur agressante des arachides rôties au sucre. Je suis arrêté au poste de police pour demander qui avait gagné la game parce que tout le monde dans la rue semblait s'en contre-calisser. LES HURRICANES! Bâtard.

Faque on se promène, s'émerveille face aux lumières (pas vraiment, je ne suis plus vraiment émerveillable) et allons, évidemment, au Virgin Megastore, qui se trouve à fermer à 2h AM. Coquin. J'ai acheté deux albums de Q and not U: le plus récent pis l'autre sorti en 2000.
Là, Ricardo commence à faire sa chochotte, qu'il est fatigué, blah blah, et Mathieu et moi sommes convaincus qu'il serait inacceptable d'aller se coucher sans s'arrêter boire une bière dans un pub. On arrête donc dans cet IRISH PUB AND RESTAURANT n'ayant comme nom que la description des services qu'il offre: Irish Pub and Restaurant. J'ai pris une pinte de Miller Lite (j'sais pas pourquoi, chu fidèle à cette bière de poche quand je vais aux states), lui une Beck's pis l'autre une Heineken.

Au bar, trois filles arrivent. Une semble superbe: blonde, frisée, petit nez de cochon cute, camisole complètement presque trop lousse qui dévoile un dos parfait bronzé sans imperfecton cutanée et qui ne soutient pas trop une paire de sein qui, anyway, semble s'auto-suffire à ce niveau. Je ne ferai pas la description des deux autres puisqu'elles sont tout simplement écoeurantes (écoeurantes étant utilisé à la française et non à la québécoise). La petite au nez de cochon semblait discuter un possible plan d'attaque sur les trois mâles que nous représentions. J'ai détecté, et annoncé à mes comparses qu'il fallait décalisser, puisque même si ultimement la belle blonde en serait venu à me vouloir moi, pour rien au monde je n'aurais voulu imposer le divertissement des deux autres truies à mes copains.

Nous décalissâmes sans vraiment trop de classe, mais sans en manquer non plus.
Un peu chaudette mais pas assez pour que ça vaille la peine d'en parler pour ainsi gaspiller deux précieuses lignes de ce récit, on retourne, dans les environs de 3h vers notre hostel, étant farpaitement conscients que nous réveillerions les trois couillons et qu'à partir du moment où on entrerait dans la chambre, les prochains mots ne seraient prononcés que le lendemain. Rideau sur la journée d'hier.

Ma nuit astheure, ostie de calisse. Évidemment, même si nos lits attribués par Jamtwone se situaient en bas (des lits à deux étages, x3 pour une capacité de 6 voyageurs), les seuls lits qui restaient étaient en haut. Évidemment, puisque le but d'un hostel est de faire se rendre compte au voyageur pourquoi il ne paye pas très cher, c'était des espèce de vieux lits en métal rouillé qui shakaient au moindre mouvement, et sans échelle, évidemment. Après un boucan du tonerre qui a dû réveiller nos co-chambreurs probablement gays (gratuit), je me rend compte que je suis couché sur un matelas de prisonnier, avec un maigre petit drap, c'est tout, qui me sert de couverture (j'avais apporté des couvertes mais comme un cave j'ai avait laissées dans le char). Je ne suis complètement pas capable de dormir. Je n'ai pas pissé avant d'aller me coucher parce que je savais pas si il y avait une toilette dans la chambre.

Je ne dors toujours pas, et là le tabernacle (tabarnak en moins vulgaire, mes parents lisent, quand même) d'agrès en dessous de moi se met à ronfler. J'ai tu dit ronfler? On parle d'un ronflement qui provoque dans le frêle lit qui essaye de m'endormir des secousses étant compatibles avec l'échelle de Richler. Faque la le gars y ronfle. Il doit être rendu 6h du matin sérieusement, et il fait froid en sacrament dans lachambre. Étant incapable de m'endormir tout habillé, je lutte contre le froid armé de mon ostie de crisse de p'tit drap. Là l'envie de pisser commence à embarquer. Ceux qui me conaissent savent qu'un balbutiemment d'envie de pisser va m'empêcher complètement de fermer l'oeil. Plus l'envie poussait, plus j'étais réveillé sans même avoir un peu dormi. Je finis par me raisonner, si je veux dormir, ne serait-ce qu'une demi heure cette nuit, je DEVRAI aller pisser. Pas d'échelle. Je me garroche en bas, provocant une secousse compétitrice aux ronflements du fatigant en dessous de moi. Je pisse, ramasse ma petite veste de coton ouaté et tente maladroitement, en regrimpant dans l'ostie d'arrangement de lit à deux étages, d'en faire un drap supplémentaire. Le gars ronflait toujours et chacuns de ses ronflements se traduisaient maintenant par des vibrations intracérébrales dans moi. Un moment donné, j'étais véritablement écoeuré. Je me suis mis à gigoter sur mon lit pour que ça le réveille, pour que pendant quelques minutes je sois privé de ronflements, espérant utiliser ces quelques minutes pour m'endormir. Je pense ben que ça a marché, car je me suis endormi, je crois, vers 7h15, et me suis réveillé vers 9h30. J'ai vraiment mal dormi.

Random Shots de New York et de la route:



On est allés déjeuner dans une place vraiment dégueulasse qui s'appelait GALAXIE. Dégueulasse et sketchy. Après on s'est promenés et c'était correctement intéressant mais pas malade. Y'avait une genre de vente trottoir sur la huitième rue pis après ça on a pogné le métro pour aller sur Canal street dans le Chinatown. Je voulais m'acheter une montre mais finalement non. On est allés à Ground Zero où on retrouve une émouvante timeline du 11 septembre 2001, après on s'est retrouvés dans le quartier des finances là Wall Street pis toute. On est revenus car le départ pour Washington D.C. se faisait à 14h. Je finis d'écrire ces lignes pendant qu'on roule. On vient de passer proche de Philadelphie et on va arriver à Washington vers 20h. Entre temps, on va passer au travers de Baltimore. À plus tard.

POST 3:

Okay, vous voulez voir quel genre d'aventure rocambolesque on vit constamment ici dans le centre de contrôle? Ricardo me dit: Hey Charles passes moi ton cell. Je me dis, mais qui diable Ricardo veut-il bien appeler sur mon plan de cellulaire hostile aux États-Unis? Il venait de se rendre compte qu'il avait perdu son porte feuille. Il était convaincu l'avoir oublié dans le locker room du damné Chelsea Hostel. Il les appelle, et un genre de Jamtwone mais pas Jamtwone répond et dit qu'il va checker, qu'on doit rappeler dans une heure. Savez vous ce que représente le fait de perdre son porte feuille au début d'un voyage de l'envergure du nôtre? On arrête au centre de service halte routière pour qu'il essaye de trouver de l'internet. En se levant, que remarque-t-il, complètement renfoncé dans son siège de passager? Son calisse de porte feuille. La vie continue, merci de l'attention.

P.S. Le Delaware c'est vraiment POCHE et en 30 km on a pogné 3 booths de payage, 3$ chaque. Delaware, notre pute de luxe..

Notre centre de Contrôle mobile:

Ok on se reparle.

4.28.2006

Ostie c'est là que ça se passe

Ok, ben la je quitte, pis finalement Pierre nous a donné un Dodge Caravan avec lecteur DVD pis toute les kit l'apparatos. Fabuleux. On se revoit.

4.27.2006

Ricardo Medeiros

Ricardo, Rick, Rico, Le Brideur, El Briderio, Medeirock, Le Roi, Le Portuguais, Le Portugay.

J'ai côtoyé Ricardo pendant quelques années via Mathieu principalement, mais officiellement l'été passé quand le diabétique a déménagé chez eux.

Ricardo aime porter des pantalons de lin.

Ricardo est le contre poid "raisonnable" de la wildeté déconcertante que représentons Mathieu et moi. Si Ricardo est avec nous, on peut s'assurer que ce que nous ferons sera raisonnable, logique et bien organisé. J'en parle comme si c'était chiant, mais c'est SUPER! Regardez le chevaucher ce lion symbolique pour confirmer.

Je suis content, puisque d'habitude, dans mes hobbés et activités c'est toujours moi qui organise tout, et c'est toujours un peu sloppy et décousu, mais je le fais quand même car je sais que, en général, personne le ferait mieux. C'est maintenant rendu FAUX, et je nomme Medeirock le seul gars plus fiable que moi que je connaissse.

Ricardo a poursuivi des études en Ressources zzzzzzHumaines et c'est là que fut le début de sa trépidante amitié avec Mathieu, amitié qui les aura mené à silloner l'Europe l'année passée. C'est vraiment cute. Il vient de St-Jean-sur-Richelieu, là où y'auraient pu construire l'aéroport. Ce détail là change pas grand chose à l'histoire.

Ricardo c'est aussi le Roi du... salut les filles ça groove?

Si jamais une seule chose finit par aller mal pendant le voyage, ce sera parce Ricardo ne se sera pas occupé de l'organisation logistique de ladite chose.

4.26.2006

ÇA POURRAIT VOUS INTÉRESSER

Ok, j'ai été très occupé dernièrement, le départ approche, et, oui, vous pouvez arrêter de retenir votre souffle, le profil complet de Ricardo s'en vient demain.

Je voulais juste vous interpeler pour ceci:

Allez plus bas regarder la map du trajet.
Choisissez votre ville ou coin préféré(e).
Écrivez votre nom et la ville choisie dans les "COMMENTS".

Si je sais vous êtes qui, je vous promet que je vais vous rapporter un souvenir directement de là, et c'est genre une garantie. La seule condition est que je puisse mettre un visage sur votre nom et qu'on se soye déjà parlé au moins une fois.

BONNE CHANCE!

4.20.2006

Mathieu Girard

Mathieu Girard, le diabétique, le banquier et le campivalencien. L'autre fois je semblais chercher des raisons supplémentaires pour qu'il puisse autant être gossant, et bien en voilà deux: il est diabétique et banquier.

J'ai rencontré Mathieu quand je suis rentré la première fois à mon nouvel emploi de l'époque: Agent de service à la clientèle pour les rôtisseries St-Hubert, en 1967 je pense (ok c'était en 2002). J'avais les cheveux bleachés. Mathieu avait un poste cool genre celui qui faisait passer les entrevues et le chochou de tous les autres. C'était le gars qui se promenait dans le centre d'appel pis qui te disait:
"Heille je viens de t'évaluer un appel. Excellent j't'ai mis 97%, là j'vais aller rentrer les notes dans l'ordinateur".
Il était payé 13$ de l'heure à avoir ce poste de chouchou des bosses de marde, ce qui est à peu près 100% de salaire de plus qu'un agent normal comme moi la bas qui s'avérait travailler plus fort que lui.

Tout le monde à c't'ostie de job là était amis. On finissait pis on allait faire le pareté chez des collègues. On couchait avec la fille du cubicule à côté suite aux ruses des autres co-workers. Mathieu partageait mon goût pour le punkrock. C'est drôle, mais c'est avec lui que je suis devenu ami pour vrai, les autres j'ai ai pu vraiment revus, à part Jonathan deRoy. Salut le roi de Montréal Nord ça fait longtemps.

Mathieu a, depuis ce temps, terminé ses études plates en ressources humaines et occupe maintenant un modeste poste de conseiller aux finances de la CIBC de la place Jacques Cartier à Longueuil. Ce centre d'achat représente tous les stéréotypes que vous connaissez de Longueuil, en formule concentrée. OSTIIIIE DE CENTRE D'ACHAT B.S. de calisse c'en est décâcrissant.

En ce moment, Mathieu est du genre à: boire un Rockstar à 11hpm juste avant de se coucher, juste parce qu'il sait que son potentiel de gossage augmente de façon substancielle quand il est la dessus. Il est aussi du genre à s'envoyer de l'aspartame direct dein veines, donc inutile de dire que son Rockstar, c'est un diete de fife, ostie.

Ariane j'fais un peu exiprès d'utiliser un ton dénigreur et d'être sur son dos. Y'é ben correct ton Mathieu.

4.16.2006

Ok voilà le concept

Donc, en gros, le but d'il y a quelques années était de rouler jusqu'à Vancouver et de redescendre jusqu'à L.A. ensuite. Nos vies étant occupées plus que lorsqu'il y a quelques années, on s'est mis un échéancier que nos jobs nous permettraient. On quitte donc pour un total de 3 semaines. Puisque trois semaines, c'est plutôt court, il a fallu faire un trajet qui irait jusqu'à L.A., qui ferait le plus possible le tour des villes qui valent la peine d'y pénétrer, en moins de temps possibles. On aura pas vraiment le temps de chiller au sens large du terme.

Donc Mathieu, le banquier, Ricardo, le Portugay, et moi, le teen, quittons le 28 avril. Merci à Microsoft Streets and Trips, le trajet que vous voyez a été calculé, avec le latest update sur les travaux routiers (le programme nous offre des routes facultatives quand il y a des bouchons). Il respecte l'échéancier. Ce programme est extraordinaire, car il nous calcule même le coût total de gaz du voyage: 1400quelque $. Puisque le trajet fait 15 000 km, aucun de nous voulait risquer de tuer sa propre bagnole. Merci à Pierre de chez AVIS RENT A CAR de Laval sur le boulevard Curé Labelle à Chomedey, car grâce à toi Pete, nous aurons un Chevrolet Malibu à peine déviergé, un 2006 il va sans dire. Voici un premier aperçu brouillon du trajet qu'on va emprunter.



Je pars avec Ricardo pis Mathieu. C'est eux, dans l'ordre.



Je sais pas à quel point on va s'écoeurer de faire des jokes de gay. Tsé on est trois bons amis, on hang out souvent, très souvent ensemble. Avec Brokeback Mountain qui a prit du temps à sortir, il fallait nous-même créer nos contextes et blagues gaies, puisque c'est drôle. Il faut donc s'attendre à retrouver beaucoup de références gaies dans mes posts. Par contre, il va sans aucune équivoque que et Ricardo, et Mathieu, et moi-même sommes des amateurs de vagins. Pas que je sens qu'il fallait justifier. Mais le commun des mortels qui nous rencontrerait pourrait, sans préavis, en venir à croire que nous sommes un trio GAY. Ce n'est pas le cas. Mes deux prochains posts seront le profil de mes co-voyageurs.

À chaque destination, j'arrêterai et écrirai quelques lignes, parlerai du trajet, publierai des photos, shit-talkerai contre Ricardo, mentionnerai à maintes reprises qu'il est portuguais et que c'est pour ça qu'il gosse. Mathieu lui aussi gosse, mais pour d'autres raisons. Évidemment, il n'est pas portuguais, mais Campi-Valencien. Ça pourrait avoir quelque chose à voir. Restez à l'écoute.

Ceci est un test

Bonjour, j'ai créé ce petit blog là pour moi et moi seul. Je vais y rédiger mes différents états d'âme lors de notre grande épopée. Aussi, un compte rendu complet sur les destinations et les activités qu'on va avoir faites. Pour ceux qui le savent pas, le 28 avril, Ricardo Médeiros, Mathieu Girard et moi-même partons dans un roadtrip qui nous mènera ultimement à Tijuana, au Mexique, en passant par la plupart des grandes villes américaines. À venir, la fiche complète de mes deux co-voyageurs. Stay tuned.