La course aux pas trésors

5.10.2006

TEN, ELEVEN AND TWELVE DOWN - SAN FRANCISCO ET SAN FRANCISCO, ville supposément romantique remplie de hobos, la forêt magique et BAKERSFIELD! CA

POST 1

On vient de quitter San Francisco et on roule vers la forêt de Sequoias. On va s'arrêter là p't'être une heure et après continuer à rouler vers Baker's Field. BAKER'S FIELD, BABY. Voici les plus récentes aventures.

Le soir où j'ai arrêté d'écrire, Mathieu et moi on est allés se promener un peu pour se chercher un burger joint. Il était à peu près minuit et quelques. Fuck, San Francisco à ces heures est tout simplement un nid de robineux. On a skaté notre vie jusqu'à en bas de la côte, où on a trouvé un Carl Junior's Burgers. Évidemment, ils ont oublié de mettre le bacon que j'ai demandé et payé dans le burger, mais ça me tentait pas d'aller m'obstiner avec le petit Mustafa pour qu'il me rajoute le bacon pis qu'il saisisse l'occasion pour éjaculer dans mon burger. Aussi, les frites étaient blanches et pas salées pour une cenne. Bref, la fringale a été bouchée mais sans vraiment de satisfaction. On a reskaté notre vie en remontant la côte, et on s'est couchés.

Comme il avait été question, eux avaient envie de se tapper une route des vins. J'aurais peut-être eu envie, si on avait passé plus de temps à S.F., mais puisque ce n'était pas le cas, étant un jeune oiseau urbain, j'ai décidé de passer ma seule journée dans le région à ne pas rouler dans des vignobles. Ils sont allés, moi pas. On se donnait donc rendez-vous vers 18h dans la chambre d'hôtel. Pendant ce temps, puisqu'on commençait tous à reporter nos sous vêtements souillés, je suis allé faire le lavage dans une buanderie. Évidemment, je suis pas Josh Hartnett, donc aucune chance que je tombe sur une jeune vierge souhaitant être déflorée entre deux brassées. J'ai donc mis le linge dans la machine à laver, ensuite dans la machine à sécher. Pendant ce temps, j'ai lu le journal The Onion, qui est probablement un des journal les plus loufoque que j'ai jamais eu la chance de lire. Je suis revenu et j'ai même plié leur linge. Je suis retourné après ça skater ma vie en ville, question d'explorer un peu les endroits chauds. C'était pas pire, j'me suis pogné un hot dog sur un stand, et je l'ai mangé en roulant. Ça dégoulinait partout sur ma planche et sur la rue, mais au moins j'avais le style. En roulant, je suis tombé sur le plus fabuleux magasins de disques que j'ai eu la chance de visiter: Rasputin Records. Sérieux, ils avaient tout. Tous les groupes obscures que j'ai déjà écoutés mais dont les disques demeuraient introuvables faisaient parti de la distribution Rasputin. Sérieusement. Et pas cher. Tous les albums les plus obscures des groupes Montréalais s'y trouvaient aussi, vraiment, un magasin à visiter. J'ai fait trois achats, pas si obscures, mais si j'avais pu je serais reparti avec 50 cds. J'ai acheté Minus the Bear (Bands like this...), Aereogramme (Seclusion) et la disco de CapNJazz. Bons achats. En sortant de là, j'ai demandé au gars, qui était vraiment un fan d'Aereogramme, de me dire il était où le quartier de hippie dont tout le monde parle mais dont je me souviens pu du nom. Il savait pas de quoi je parlais. Je comprends pas, tout le monde qui est allé à S.F. me dit d'aller là, et le gars au comptoir me fait presque parraître pour un crazybitch qui sait pas de quoi y parle. Je devais être sur le crack.

J'ai continué ma promenade, et bien qu'elle fut très agréable, j'ai pas grand chose d'autre à dire, à part que je m'en viens de plus en plus à l'aise à skater ma vie. Tsé, je sk8 là. J'ai toujours aimé le skateboard mais j'ai jamais été capable de puller out un ollie, donc je me suis toujours convaincu de laisser faire ça, mais avec un longboard, t'as pas la pression de devoir impressionner en olliant ta vie devant les pottes. Tu peux juste te contenter de rider ta vie. TA VIE. Pas de photos de mon après midi puisqu'ils ont amené la caméra dans leurs petits vignobles de fifons. Par contre, eux, ont pris des photos de leur balade. En voici les plus croustillantes.








Je suis revenu à l'hôtel vers 17h, puisque je récupère toujours pas de mes courtes nuits de sommeil et je souhaitais faire une sieste afin d'être en forme pour la soirée qui s'annonçait être rocambolesque (pas vraiment, mais ça me tentait pas de cogner des clous à 19h30). Les gars sont arrivés au moment où je me suis réveillé. On n'a pas pris trop de temps pis on est partis. Destination? le Fisherman's Wharf, le genre de vieux port de San Francisco. On s'en allait là manger, boire un peu de bière, et skater nos vies (nos vies, ok j'arrête). On arrive, et juste en face de où on se parke, il y a un magasin d'électronique qui n'était pas sans rappeler le Davidson coin St-Laurent et René Lévesque. Ricardo voulait aller voir combien coûtait la caméra vidéo de Julien (celle qu'on a apportée avec nous). Il voulait s'acheter une caméra avant de partir mais ne l'avait pas fait, d'où la raison pour laquelle il a apporté celle de Julien. Il rentre là, et le vendeur Paki entre en mode À l'abordage! Ricardo est ressorti du magasin avec une nouvelle Caméra Digitale Pentax, deux lentilles additionnelles (une qu'il a refilée à Mathieu pour sa caméra), deux chargeurs à batterie et la carte de mémoire additionnelle. Sérieux, le Paki devrait s'ouvrir un collège de la vente selon la technique À L'ABORDAGE! Ricardo devrait s'ouvrir un collège des acheteurs victimes qui prennent tous les articles complémentaires non nécessaires. Il faut dire que c'était tentant, il nous montrait le prix de détail suggéré et enlevait presque 50% à chaque fois. La question est: baissait-il son prix de 50% ou ses prix étaient-ils jackés de 100% à l'origine? J'pense qu'on le saura jamais pis qu'il est trop tard. Anyway, bon achat de Ricardo quand même là, bottom line.

Après on est allés manger à un resto italien, auquel j'ai pris un Surf N Turf et une Stella Artois, Mathieu un spaghetti à la viande et un pepsi à l'aspartame, et Ricardo une Pizza et un verre d'eau. Moi j'pensais qu'on s'en allait souper en grand, je commande mes trucs, pis eux autres chokent avec leur spaghetti leur pizza pis leur eau.

Ricardo et son nouveau bébé, sur la terrasse du resto italien.


On a mangé tout ça en environs 4 minutes et quart, comme d'habitude, et on est allés skater un peu dans le port. Y se passait pas grand chose, peut-être parce qu'on était lundi soir. On est repartis vers le quartier South Market, plus près de notre hôtel, afin de se trouver des landmarks à photographier ou, du moins, un sens à notre excursion de skate. C'est fou braque comment que le soir c'est juste rempli de hobos ou de thugs qui tentent, à leur façon, d'amicalement faire leur propre loi. Les sans-abris sont imaginatifs et quelques fois ne nous laissent pas le choix de leur garrocher des trente sous. On a vu presqu'aucun policier, et pourtant, les rues, même les plus courrues, sont surpeuplées de gens indésirables et laids. On les slalome et ça nous fait des obstacles. On a pris quelques photos. On a eu bien du plaisir. On est revenus vers 1h.

La fameuse rue Lombard, celle qui descend en S.


Les rappeurs sans saveur devant l'hôtel de ville de S.F.


We don't inherit the Earth from our ancestors. We borrow it from our children. Bonne citation.


Ce matin, on voulait se lever tôt pour aller visiter Alcatraz. On a bien réussi à se lever, vers 8h moins quart, mais on a checké et on s'était fait dire que la visite d'Alcatraz coûtait une quinzaine de piasses, balades en bateau comprise. Finalement ça frôlait les 30$ chacun, ça comprenait pas le award winning listening device, et il fallait payer 15$ pour le parking vu que les parcomètres fontionnaient pour rien qu'une heure. C'était de la marde pis ça nous tentait pu tant que ça, même si tout le monde nous avait dit que c'était malade. On a donc marché un peu dans le port. J'ai acheté ton cadeau Karine. C'était soit quelque chose de sexy ou soit ce que je t'ai acheté. Je voulais pas me faire déglacer par François faque je t'ai acheté la chose non sexy.

Là à cause de tous les cadeaux pis nos skates, on peut même pu dormir dans la van, c'est chiant, il faut s'asseoir comme tout le monde. LE PROBLÈME, C'EST QU'ON EST PAS TOUT LE MONDE. On a quitté la ville des fifs après notre balade, et comme précédemment mentionné, on roule en ce moment vers la forêt des séquoias. Des super gros troncs, ça risque d'être enlevant.

POST 2

On est arrivés à Bakersfield ça fait à peu près deux heures et demi, il est présentement 1h00. On roulait et comme d'habitude on avait planifié notre sortie dans la forêt de sequoias avec notre map et GPS. Par contre, environs 5 miles avant la sortie d'autoroute prévue selon notre organisation, on a vu une pancarte qui disait que la sortie pour le parc national de sequoias était ici. On s'est dit ha on va se fier à la pancarte. Quarante cinq minutes plus tard, on regarde le GPS, et on a complètement bifurqué de l'itinéraire qu'on avait planifié au début. Tsé vraiment. On s'est rendu compte que nous, notre plan au début, c'était d'aller dans la FORÊT de séquoia, et que les pancartes, finalement, nous amenaient au PARC de séquoias. Tant qu'à être rendu si loin dans notre pas chemin, on s'est dit qu'on irait là pis qu'on coperait avec le rattrapage de temps plus tard. Le parc de séquoias fut fabuleux. En faite, il était immense, et si on avait passé au travers on se serait rendu à un endroit où on n'aurait pas voulu être. On s'est donc contenté d'escalader le mont Rock (le mont ROCK!) avec le Dodge Caravan, via une route très grimpante, mince, sinueuse, zigzagante, serrée, sans garde fous, offrant par moment une vue enlevante et quelque fois épeurante.

Au sommet du mont ROCK! il y avait plein de séquoias géants. Quand je dis géant, c'est genre WHOA HO HO! C'était merveilleux. Voici des photos qui rendent peut-être justice au spectacle qu'on a eu.

Le Mont ROCK! et ses panoramas.


Les rappeurs sans saveur in full effect au mont Rock


Shit, beau tronc l'gros.


La vue était saisissante sur le bord de la falaise.


On a redescendu la côte et on est revenus sur nos pas. Au lieu d'arriver à Bakersfield à 19h comme prévu, on est arrivés à 22h30.

En arrivant à Bakersfield, notre première question a été: QUELLE ESTIE DE GENRE DE VILLE ÇA PEUT BEN ÊTRE ÇA. On avait aucune idée. Un bled de 700 habitants? Une banlieue d'aucune grosse ville? Il a fallu que je lise le petit guide "touristique", et finalement c'est une ville de 100 000 habitants. Plusieurs groupes punkrock phares viendraient possiblement d'ici. Je sais pas lesquels.

Ricardo a passé une mauvaise journée (un peu de nausée et beaucoup de fatigue en montagne) donc il s'est couché, Mathieu et moi on est allés, comme c'est rendu l'habitude, terroriser les matantes avec nos planches. Fuck, Bakersfield c'est poche. L'endroit le plus vivant en ville est le Best Western, pour la seule et unique raison qu'on est les deux seules personnes à ne pas dormir. J'exagère, comme d'habitude. On est allés sur la "main", l'avenue Chester, et la seule chose qu'on a vu bouger c'est une van qui se faisait loader par les membres d'un possible groupe de musique, proche du Pizza Gerry. Ça avait l'air d'un show qui venait de se finir. Ça aurait pu être pas pire d'y assister. On a skaté nos vies (ok c'était la dernière fois) et on est revenus à l'hôtel, où on a fumé des cigares sur le bord de la piscine fermée.

J'sais pas c'est qui lui, mais y'a sa statue.


On a ben gros la foi.


REBELDE! Quel bon show mexicain sérieux.


ANIMAUX SAUVAGES! Sérieux, Bakersfield...




Là on s'en va se coucher.


Demain on s'en va à Furnace Creek (j'appellerais pas mon bar de danseuses comme ça), c'est dans Death Valley, le point où on a enregistré les plus hautes températures aux USA. On va être là en après midi et demain soir c'est l'arrivée triomphante à Las vegas. Là on va pouvoir boire de la bière dans la rue.

xoo

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Est-ce que tu m'as ramené un sequoia?? J'avoue que je serais magiquement surpris!

J'ai ben hâte de lire le compte-rendu de VIVA LAS VEGAS, mais je suis pas certain si tu vas pouvoir raconter l'histoire en blog ou si ca va attendre ton retour pour le + croustillant.

J'ai ben hâte que vous soyez revenu, vu que je le suis aussi.

8:35 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

j'ai pas l'temps de tout lire mais EST OÙ MA PHOTO B.S DANS LA DEATH VALLEY? i'm frue !
(ben non pas tant que ça)

7:26 p.m.  
Anonymous Anonyme said...

Greets to the webmaster of this wonderful site. Keep working. Thank you.
»

4:10 p.m.  

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