La course aux pas trésors

4.30.2006

TWO DOWN - Washington D.C. - On est rendus à Nashville Tennessee, pis c'est exactement comme vous vous l'imaginiez.

POST 1

Au moment où j'ai arrêté d'écrire hier nous étions pas trop loin de pénétrer dans le District of Columbia. En ce moment, nous roulons sur la 81 W en Virginie et le paysage, quoique coquet, demeure assez ordinaire.

Donc c'est ça, hier, nous sommes arrivés à Washington. Première chose qu'on a faite, en périphérie, mettre du gaz. 3,10 le gallon, semi ripoff, semi conjoncture actuelle. Il y avait un jeune homme de race noire aux allures de pseudo apprenti gangster qui hangait out à l'entrée de la station de service. Il m'a demandé du change. J'ai pas trop catché, mais j'y ai donné une piasse pour pas qu'il appelle son crew. On met trente dollars de gaz et on continue la pénétration Washingtonienne. Une ville qui, dans ses extrémités, semble drabbe. C'est en arrivant dans le vrai Washington qu'on se rend compte que c'est extrêmement cozy et chaleureux comme ville.

Beaucoup d'arbres, de la verdure, de belles grosses maisons de type victorien. Un calme attendrissant règne, et à première vue, on AIME ÇA. Après avoir passé une nuit de marde dans un hostel, on s'est promis que d'ici la fin du voyage, on se payait des hôtels. De fait, nous arrivons au Henley Park Hotel.



J'avais réservé en roulant vers Washngton, et avait fait affaire avec l'hôtesse qui me semblait être une merveilleuse petite créature asiatique. J'avais eu énormément de difficulté à compléter la réservation, puisque premièrement j'étais totalement envouté par l'image que je me faisais d'elle et de sa petite bouche adorable qui prononçait des mots tels: "Under what name, give me the Credit Card number, etc." mais deuxièmement parce que cette fille là, aussi adorable pouvait-elle sembler être, n'avait aucune notion de la possibilité que des gens venant d'ailleurs que les states puissent réserver. Je devais me faire passer pour Ricardo, donc à la première question, il a fallu que j'épelle Medeiros environs 3 fois. Elle ne comprenait vraiment pas. J'y vais donc:

- Ok mam, here it is: Mike Echo Delta Echo India Romeo Oscar Sierra.
- Thank
you, ok, I got it, and what's the first name?
- Ricardo.
- Can you spell
it for me?


Oh shit, j'ai pas perdu du temps et j'y suis immédiatement allé avec l'alphabet phonétique, encore une fois

- Romeo India Charlie Alpha Romeo Delta Oscar
- Thank you, now I need your
adress.


Là j'me dit fuck de calisse, comment m'a être capable d'y épeller Chateaubriand sans me perdre. Entk, vous avez catché la passe de l'alphabet phonétque, je vais donc skipper ce bout pour dire que ce fut un moment long, mais son adorabilité a bien balancé le moment pénible que j'ai eu à épeler des mots pas si compliqués que ça. Ha oui, aussi, elle comprenanait pas que notre zipcode aille des lettres dedans. Il a fallu que je lui explique qu'au Canada, c'était de même.

Rendu à l'hôtel, qui était un vieux bâtiment de type victorien et magnifique, je me rends à l'évidence. Je suis tombé en amour avec la fille. Elle était exactement comme je l'imaginais: petite (minuscule), chinoise, et coquettement jolie. Elle nous donne nos clés de chambre et, finalement, aucune romance entre touriste et hôtesse ne prendra place. On va chiller un peu dans notre chambre d'hôtel, une vraie chambre, à nous, avec douche et confort. Wow quel changement du minable Hostel de Chelsea. Vers 20h, on a faim en estie. Après s'être lavés, reposés, changés, mis du déodorant, on sort à Washinton D.C.

On était à une distance raisonnable de marche des coins hip et branchés (le genre de coins que nous, gens hips et branchés, recherchons), et notre destination semblait s'être arrêtée sur le Chinatown, qui n'en est pas vraiment un. On a cherché, et les restos qui s'offraient à nous étaient soit complets avec un temps d'attente de 45 minutes, soit miteux et chinois, soit que le nom de l'établissement comprenait le mot FOOD, ce qui est habituellement mauvais signe. On a continué à marcher, et EURÊKA, on trouve un... Irish Pub and Restaurant. C'était plutôt calme, on pouvait y manger, on y va. Notre serveuse est british et me fait terriblement penser à Dawn, de The Office.

Mathieu a pris un genre de sandwich poulet suprême grillé, qui est un amalgame de poitrine de poulet, salmonelle et brie avec tomates et cornichon (le cornichon était massif, il faisait presque peur, il n'avait vraiment pas sa place dans ce sandwich). Ricardo et moi avons pris le T-Bone avec gravy et onions. On a swappé leurs légumes de fifons pour des frites. Ils nous ont finalement mit des frites ET des légumes.



Pour boire, j'ai commencé par deux pintes de Irish Pilsener dont le nom était incompréhensible de la bouche de Dawn, et terminé ça avec un Black Velvet.



Il était rendu à peu près rendu 22h30. On s'était fait suggérer d'aller visiter les monuments classiques de Washington pendant la nuit car il n'y avait pas de monde vraiment, ce qui nous permettrait de faire des niaiseries et coquineries auxdits monuments. Notre marche s'entâma.

Sur le Constitution drive, on marchait, légèrement réchauffés, en se prenant en photo devant des édifices cruciaux, et devant le building du National Defense, un genre de pseudo agent FBI habillé en gars de la sécurité sortant probablement d'un buisson ou venant juste d'apparaître (dans l'éventualité où c'était un hologramme) nous aborde et nous dit:

- Can I see some I.D. please?


On lui donne nos permis de conduire, et il dit dans son walkie talkie:

- It's ok Fred, they're just some canadian tourists taking pictures.


Il nous dit que si on prend quelques photos ça va, mais que si on en prend beaucoup, là ça va être grave. On a profité de son départ pourprendre le plus de photos choquantes possibles de nous avec leurs édifices. Tsé, c'est pas écrit REBEL (1) sur mon t-shirt pour rien.¸

Après on est allés au Washington Memorial, tsé là la tour d'allure phallyque pointue. C'est haut en tabarNOUCHE cette affaire là p't'être comme un building de 40 étages. Là aussi on a pris des photos gaies ou rebelles. Ensuite, en se rendant au Lincoln Memorial, l'espèce de statue géate de Lincoln assis sur son throne, on s'est fait abordé par des jeunes de l'université Georgetown. Ils étaiens tous buzzés tight sur l'ecstacy ou les champignons magiques (de leur propre aveux) et on a jasé un peu ils étaient drôles. Ils n'avaient pas de pot. On a continué notre marche voici quelques photos.





Je pisse, mais j'ai tellement un minuscule petit pénis que vous le voyez pas.





















Avant de repartir le lendemain, on est allés à la maison blanche.





On est revenus à l'hôtel vers 1h. On était complètement crevés vu la marche qu'on s'était tappés toute la journée à New York et le soir à Washington. L'idée qu'on décollait à 9h30 le lendemain n'a pas aidé aussi à faire en sorte qu'on ne s'est pas éternisés dans le nightlife de Washington D.C. Je dois dire que même si on est pas encore très loin dans le voyage, Washington D.C. est mon coup de coeur. Ville verte, calme, chill, nightlife qui semble intéressant, pas trop de brouhaha, de construction, de gros bruit désagréable, de coups de klaxon condescendants.

On est partis ce matin à 9h45. On s'est dit qu'on irait déjeuner en route pas trop loin. En sortant du District de Columbia, on a pénétré la Charles doit 34$ CDN à Ricardo - Chambre du hostel de mardeirginie et sitôt fait, on est arrêté dans une place pas possible. Golden Corral Grill and Buffet.



Je sais pas si c'est une chaîne connue ou de quoi, mais tu rentres là, tu donnes 8$, et il y a plein de buffets de tout type et tu te sers, évidemment. Moi je voulais déjeuner léger, j'aurais dû aller ailleurs. C'était un bon concept, complètement américain. La bouffe était pas hyper fraîche et ne semblait pas nécessairement "belle", mais ça compensait par les quantités et variétés. En mangeant mes oeufs brouillés qui attendaient que je les mette dans mon assiette depuis probablement la journée d'avant, Mathieu me dit:

- Heille ostie que le monde est laid ici, j'me trouve beau messemble quand je
vois ça.

C'est alors que je me rend brutalement compte de cette réalité: sacrament le monde est ben laid en Virginie. J'ai sérieusement mis au défi mes amis --SÉRIEUSEMENT-- de trouver UN SEUL individu dans tout le resto qui avait pas l'air d'un fucking attardé mental, trisomique, ou enfant d'une mère qui est aussi sa grand mère. Le défi n'a pu être relevé.

Depuis ce temps, on roule en Virginie. C'est vrrrrrraiment long là j'ai l'impression qu'il n'y a que la Virginie aux USA. Le paysage ressemble un peu aux Québec et on vient de croiser une pancarte qui disait: Endless Mine, 2 miles. J'ai hâte d'arriver dans le désert. Salut.

POST 2

On est a l'hôtel. On est rendus à Nashville, dans le curieux Tennessee. Au niveau du Landscape autoroutien, ça ressemblait à la Virginie. Rien de plus à dire, à part que la limite de vitesse dans cet état est de 70 mph, ce qui est bien. En arrivant à la lisière de Nashville, il y avait une énorme pancarte électrique, qui avait comme message, en immenses caractères rouges:

"IMMIGRANTS, IF YOU'RE LEGAL, PAY YOUR TAXES AND SPEAK ENGLISH NOW. IF YOU'RE ILLEGAL, GO HOME!"

On a trouvé ça incroyablement esclaffant.

Notre hôtel, un Best Western, est vraiment dans le ghetto de Nashville. Puisque la fierté des Best Western est d'offrir du free wireless dans tous ses hôtels, on s'est dépêchés d'arriver pour pouvoir écouter la 3e période du match Canadiens - Caroline. La game vient de finir et j't'en crisse, on est en crisse, parce qu'ils ont encore perdu. En arrivant, j'ai demandé au petit bellboy - un indien, probablement un singh ou un patel - où il y avait un liquor store. Il me dit que par là, à 10 minutes, il y en a un. Je roule dans le ghetto. C'est presque épeurant. Pas tout à fait, mais presque. J'y vais, et, puisqu'on est à Nashville, et puisqu'on est dimanche, c'est évidemment fermé. Quand je suis revenu, le petit patel s'est excusé, TSÉ, allo, T'HABITES ICI L'GROS, T'AURAIS PU TE DOUTER QUE ÇA SERAIT FERMÉ. Je suis allé au bar de l'hôtel et j'ai demandé au barman un six pack de MGD. Il me l'a chargé 15$. OSTIE! Le barman est tout ce que vous pouvez imaginer d'un citoyen du Tennessee. Environs 35 ans, les cheveux longs (LONGS), un t-shrt noir délavé et déformé, et au moment ou je suis arrivé, il changeait le filtre de la cafetière. Sur la cafetière du bar, c'était écrit sur une feuille mobile au stylo noir, par quelqu'un qui n'a manifestement pas été engagé pour la qualité de sa calligraphie:

"COFFEE, 1,50$, FREE REFILLS, SELF SERVE"

Je l'ai achetée (la bière, pas le café), suis remonté à la chambre (525) où m'attendaient les déprimés Ricardo et Mathieu, pusiqu'il restait quelques secondes à la game et que nos habs perdaient.

Je finis d'écrire ça, d'uploader les photos, et on décrisse au bar country le HONKEY TONK. Ça va être MALADE.

(1) Pour les non-initiés, je n'ai PAS de chandail écrit REBEL dessus.

5 Comments:

Anonymous Anonyme said...

c'est cool de lire vos histoires.
3 choses sont importantes par contre si je puis me le permettre
1)vaut mieux être rebel intelligent à défaut d'être juste intelligent. N.B. vous êtes aux USA
2)le cell ça coûte 95 cents/ min.
3)je t'ai toujours trouvé beau ;-)

6:37 a.m.  
Blogger Charles-A. said...

allo maman, je t'aime

8:04 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

Si vous croisez un beau petit cowboy, ramenez le moi!!! Bon voyage les gars!!!

9:14 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

ca torche ton compte-rendu Chuck, lachez pas les gars, mais vous etes vraiment gay

12:05 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

merci pour intiresny Dieu

12:31 p.m.  

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