La course aux pas trésors

4.29.2006

ONE DOWN - NYC

POST 1:

On est sur la route. On avait faim, donc à Plattsburgh NY on est arrêté dans un McDo question de bien se saucer dans l'environnement américanisé qui serait le nôtre pendant les trois prochaines semaines. C'était sur le bord du Lac Champlain, un site franchement merveilleux pour un McDo. Le monde est vraiment laid aux states, jusqu'à date.


New York on arrive.

POST 2:

J'écris ces lignes le samedi après midi, à 13h57, heure de l'est.

Shit, je viens de passer la pire nuit de ma vie. Expliquons le contexte. Pour des raisons hors de notre contrôle et indéterminables, nous sommes arrivés à New york City à 22h et avons tourné un peu en rond. Notre Dodge Caravan, étant aussi notre base et point de ralliement, a sillonné un peu les rues et avenues les plus prisées de la Grosse Pomme. Se promener vers 10h30 le soir dans les rues peut s'avérer être un délice auditif. Outre les klaxons des imbéciles chauffeurs de taxis, on peut entendre des choses telles:

- HEY BACK YOUR CAR OFF SO I CAN GO THRU, MOTHERFUCKER
- HEY YOU STOOPID GRINGO JUST MOVE IT
- COCKSUCKING SON OF A BITCH, MY LIGHT IS GREEN
- HEY I GO THERE, CUNT
Heille, LES CAVES, vous savez pas lire?????

Après s'être rassasiés de ces coquetteries oriculaires, on s'est rendu compte qu'avec notre inexpérience dans cette ville d'ariérés mentaux, on serait possiblement mieux d'aller stationner la voiture près de notre hostel (Chelsea International Hostel). Je sais pas pour vous, mais les auberges de jeunesse, plus j'en fais, plus elles sont de plus en plus poches. On stationne donc notre auto dans un stationnement intérieur pour l'amicale somme de 28$ pour une nuit (on veut pas vraiment risquer de laisser notre centre de commandement dans la rue). On se rend à l'hostel et le commis, de race noire, se prénommant fort possiblement Jamal ou Antwone, est définitivement pas dans le mood pour offrir un service productif. Le check in se fait, tranquillement, lentement, avec Jamtwone, et 45 minutes plus tard et trois autorisations de carte de crédit plus tard, on se voit remettre par notre hôte la clé de notre chambre,qui est évidemment, vu le type d'établissement, un dorm room.

On entre dans la chambre, et, accablante découverte, c'est complètement noir et trois individus dorment. Wow je me sens à l'aise dans cet environnement. Ricardo, Mathieu pis moi on vient d'arriver on a envie de rire et de faire des folies, pis on peut pas parce que 3 osties de B.S. ont décidé d'être couchés à 11h30-45. On décalisse et on va porter nos sacs et babioles dans des casiers, et on retourne se promener et s'amuser en ville. On est à Chelsea sur la 20e rue, distance raisonnable de marche de Times Square. À ce moment, on n'est toujours pas au courrant de qui a gagné la game de hockey entre les Habs pis les crisses d'hurricanes. Rendu à Times Square, je deviens comme fou devant les stands à Hot Dog et à Pretzel. J'en mange.

Mes amis du secondaire se remémoreront la maudite odeur agressante des arachides rôties au sucre. Je suis arrêté au poste de police pour demander qui avait gagné la game parce que tout le monde dans la rue semblait s'en contre-calisser. LES HURRICANES! Bâtard.

Faque on se promène, s'émerveille face aux lumières (pas vraiment, je ne suis plus vraiment émerveillable) et allons, évidemment, au Virgin Megastore, qui se trouve à fermer à 2h AM. Coquin. J'ai acheté deux albums de Q and not U: le plus récent pis l'autre sorti en 2000.
Là, Ricardo commence à faire sa chochotte, qu'il est fatigué, blah blah, et Mathieu et moi sommes convaincus qu'il serait inacceptable d'aller se coucher sans s'arrêter boire une bière dans un pub. On arrête donc dans cet IRISH PUB AND RESTAURANT n'ayant comme nom que la description des services qu'il offre: Irish Pub and Restaurant. J'ai pris une pinte de Miller Lite (j'sais pas pourquoi, chu fidèle à cette bière de poche quand je vais aux states), lui une Beck's pis l'autre une Heineken.

Au bar, trois filles arrivent. Une semble superbe: blonde, frisée, petit nez de cochon cute, camisole complètement presque trop lousse qui dévoile un dos parfait bronzé sans imperfecton cutanée et qui ne soutient pas trop une paire de sein qui, anyway, semble s'auto-suffire à ce niveau. Je ne ferai pas la description des deux autres puisqu'elles sont tout simplement écoeurantes (écoeurantes étant utilisé à la française et non à la québécoise). La petite au nez de cochon semblait discuter un possible plan d'attaque sur les trois mâles que nous représentions. J'ai détecté, et annoncé à mes comparses qu'il fallait décalisser, puisque même si ultimement la belle blonde en serait venu à me vouloir moi, pour rien au monde je n'aurais voulu imposer le divertissement des deux autres truies à mes copains.

Nous décalissâmes sans vraiment trop de classe, mais sans en manquer non plus.
Un peu chaudette mais pas assez pour que ça vaille la peine d'en parler pour ainsi gaspiller deux précieuses lignes de ce récit, on retourne, dans les environs de 3h vers notre hostel, étant farpaitement conscients que nous réveillerions les trois couillons et qu'à partir du moment où on entrerait dans la chambre, les prochains mots ne seraient prononcés que le lendemain. Rideau sur la journée d'hier.

Ma nuit astheure, ostie de calisse. Évidemment, même si nos lits attribués par Jamtwone se situaient en bas (des lits à deux étages, x3 pour une capacité de 6 voyageurs), les seuls lits qui restaient étaient en haut. Évidemment, puisque le but d'un hostel est de faire se rendre compte au voyageur pourquoi il ne paye pas très cher, c'était des espèce de vieux lits en métal rouillé qui shakaient au moindre mouvement, et sans échelle, évidemment. Après un boucan du tonerre qui a dû réveiller nos co-chambreurs probablement gays (gratuit), je me rend compte que je suis couché sur un matelas de prisonnier, avec un maigre petit drap, c'est tout, qui me sert de couverture (j'avais apporté des couvertes mais comme un cave j'ai avait laissées dans le char). Je ne suis complètement pas capable de dormir. Je n'ai pas pissé avant d'aller me coucher parce que je savais pas si il y avait une toilette dans la chambre.

Je ne dors toujours pas, et là le tabernacle (tabarnak en moins vulgaire, mes parents lisent, quand même) d'agrès en dessous de moi se met à ronfler. J'ai tu dit ronfler? On parle d'un ronflement qui provoque dans le frêle lit qui essaye de m'endormir des secousses étant compatibles avec l'échelle de Richler. Faque la le gars y ronfle. Il doit être rendu 6h du matin sérieusement, et il fait froid en sacrament dans lachambre. Étant incapable de m'endormir tout habillé, je lutte contre le froid armé de mon ostie de crisse de p'tit drap. Là l'envie de pisser commence à embarquer. Ceux qui me conaissent savent qu'un balbutiemment d'envie de pisser va m'empêcher complètement de fermer l'oeil. Plus l'envie poussait, plus j'étais réveillé sans même avoir un peu dormi. Je finis par me raisonner, si je veux dormir, ne serait-ce qu'une demi heure cette nuit, je DEVRAI aller pisser. Pas d'échelle. Je me garroche en bas, provocant une secousse compétitrice aux ronflements du fatigant en dessous de moi. Je pisse, ramasse ma petite veste de coton ouaté et tente maladroitement, en regrimpant dans l'ostie d'arrangement de lit à deux étages, d'en faire un drap supplémentaire. Le gars ronflait toujours et chacuns de ses ronflements se traduisaient maintenant par des vibrations intracérébrales dans moi. Un moment donné, j'étais véritablement écoeuré. Je me suis mis à gigoter sur mon lit pour que ça le réveille, pour que pendant quelques minutes je sois privé de ronflements, espérant utiliser ces quelques minutes pour m'endormir. Je pense ben que ça a marché, car je me suis endormi, je crois, vers 7h15, et me suis réveillé vers 9h30. J'ai vraiment mal dormi.

Random Shots de New York et de la route:



On est allés déjeuner dans une place vraiment dégueulasse qui s'appelait GALAXIE. Dégueulasse et sketchy. Après on s'est promenés et c'était correctement intéressant mais pas malade. Y'avait une genre de vente trottoir sur la huitième rue pis après ça on a pogné le métro pour aller sur Canal street dans le Chinatown. Je voulais m'acheter une montre mais finalement non. On est allés à Ground Zero où on retrouve une émouvante timeline du 11 septembre 2001, après on s'est retrouvés dans le quartier des finances là Wall Street pis toute. On est revenus car le départ pour Washington D.C. se faisait à 14h. Je finis d'écrire ces lignes pendant qu'on roule. On vient de passer proche de Philadelphie et on va arriver à Washington vers 20h. Entre temps, on va passer au travers de Baltimore. À plus tard.

POST 3:

Okay, vous voulez voir quel genre d'aventure rocambolesque on vit constamment ici dans le centre de contrôle? Ricardo me dit: Hey Charles passes moi ton cell. Je me dis, mais qui diable Ricardo veut-il bien appeler sur mon plan de cellulaire hostile aux États-Unis? Il venait de se rendre compte qu'il avait perdu son porte feuille. Il était convaincu l'avoir oublié dans le locker room du damné Chelsea Hostel. Il les appelle, et un genre de Jamtwone mais pas Jamtwone répond et dit qu'il va checker, qu'on doit rappeler dans une heure. Savez vous ce que représente le fait de perdre son porte feuille au début d'un voyage de l'envergure du nôtre? On arrête au centre de service halte routière pour qu'il essaye de trouver de l'internet. En se levant, que remarque-t-il, complètement renfoncé dans son siège de passager? Son calisse de porte feuille. La vie continue, merci de l'attention.

P.S. Le Delaware c'est vraiment POCHE et en 30 km on a pogné 3 booths de payage, 3$ chaque. Delaware, notre pute de luxe..

Notre centre de Contrôle mobile:

Ok on se reparle.

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

tres divertissant jespere tu vas continuer d'ecrire d'une facon aussi engagée et dévouée je vas toute lire au complet
ah et pi on veut plus de quote du genre:
-COCKSUCKING SON OF A BITCH, MY LIGHT IS GREEN
-HEY I GO THERE, CUNT

3:02 p.m.  
Anonymous Anonyme said...

ahhh et pi, peu importe la ville, ce serait tres apprécié, et meme que je veux absolument que tu m'achetes un, deux, ou trois T-shirt Small sur lequel ia un quote du genre "have a nice day, you fucking bitch", ou quoi que ce soit de tres original. je dis deux ou trois au cas ou tu hesites entre plusieurs pi que t'aille envi de tous les acheter, pcq je suis pret a te les rembourser!

3:18 p.m.  
Anonymous Anonyme said...

Bonnnnnnnn!!!
La palpitante et passionnante suite se fait attendre.Y aurait-il de la fatigue dans l'air? Je suis impatiente de lire comment s'est passée votre deuxième journée...

9:32 p.m.  

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