THREE DOWN - NASHVILLE, MEMPHIS AND COCKFUCKING MOTHERSUCKER GRACELAND
POST 1
Salut salut. Lors de notre dernière rencontre, les trois intrépides que nous sommes étions sur le point de quitter notre ghettorizized Best Western pour le bar country le Honkey Tonk. Au moment ou j'ai fini d'écrire mon post, je me suis retourné, et me suis affablement rendu compte que Mathieu pis Ricardo dormaient. ILS DORMAIENT. Je me suis alors rendu à l'évidence, nous n'avions pratiquement pas dormi pendant les 3 dernières nuit, il était 23h, nous étions au Tennessee, un dimanche soir. Les bars allaient-ils même être OUVERT? Il valait peut-être mieux que je dorme un peu comme mes deux campagnons, puisque le départ était à 8h tappant, et le lever, par conséquent, à 6h15. Je commence à enlever mes vêtements pour commencer à me préparer à aller dormir. Mathieu se réveille subitement:
- Heille t'as tu fini là sur l'internette? On y va tu au Honkey Tonk calisse?
Bon, bon, bon.
Fuck toute forme de raisonnabilité que j'ai essayé d'avoir quand je me suis rendu compte qu'il ne restait que moi d'éveillé dans la chambre. On y va, on reviendra sûrement pas à Nashville avant un bon bout, pis au pire on dormira dans le char. C'est ce que je viens de faire, une powernap sur le sol douillet en arrière de la Caravan. Au moment où j'écris ceci, on roule sur la 55 sud, dans le Mississippi, Mathieu a pris ma place en arrière et il dort, Ricardo conduit. C'est le Meligrove band qui joue. C'est quand même pas pire.
Retour à l'aventure initiale. Je me suis rafraîchit d'une douche, et on est partis à l'attaque du Honkey Tonk, sur Broadway à Nashville. Fanatiques de Bluegrass et Hillbilly, attachez vos jeunes filles à la maison, car on arrive (ok je nous sur-hype là). On prend la Caravan et non un taxi puisque notre plan est de juste pouvoir dire qu'on a bu une bière au Honkey Tonk et de revenir pour quand même se coucher à une heure raisonnable. Donc consommation peu élevée d'alcool = conduite raisonnablement responsable. On était dans le ghetto, mais on prenait la 8e avenue et on arrivait direct sur Broadway, à environs 4 minutes US de conduite. On se parke, tout ce que je me disais plutôt pour me décourager d'y aller et de plutôt aller me coucher s'est avéré atrocement faux. Des jeunes sont dans la rue, dont plusieurs sportant le chandail de leur équipe préférée, les PREDATORS. Le dimanche, les gens ne dorment pas à Nashville. Merde, ça a même l'air plutôt le phone.
Par contre, on est dans une réalité qui n'est pas la nôtre. La réalité country. Les gens ont des chapeaux de cowboys, des chemises blanches et noires à franges rentrées dans leurs jeans qui recouvrent leurs bottes de cowboys qu'ils ont payées 300$. C'est incroyable. C'est comme ça, à Nashville ça l'air. Mais la chose la plus importante: les gens sont sur le P-A-R-T-Y! On se rend au coin de Broadway et 5e avenue où est censé se situer le Honkey Tonk. Mais QUELLE surprise. Le Honkey Tonk n'est pas UN bar. C'est un mini-complexe, un peu comme là où il y a le Yvon, le Sexpert, et l'Étalon à Fabreville.
C'est extraordinaire, on va pouvoir goûter à la variété du country de Nashville. On y va. Le premier bar est le Leila's Bluegrass. La porte d'entrée est à côté du stage, donc entrer la dedans, c'est comme arriver en retard à ton cours de l'UQAM quand le prof a commencé à parler et que la porte est en avant de la classe. Seulement, à l'UQAM, un étudiant en retard ressemble à un étudiant et la seule attention qu'il attire est dû au fait qu'il est en retard. Nous, on rentre là, habillés en jeunes grunges hipsters actuels de Montréal, et c'est tout juste si le "band" arrête pas de jouer puisqu'on est pas des genres de pseudo-cowboys. On s'en va comme si de rien était au fond de la salle, et Mathieu va nous chercher des Buds. Étrangement, la barmaid fitte vraiment pas dans ce décor, et pour le mieux. Elle a 19-20 ans (ok, peut-être 23 max), et est habillée un peu comme une jeune grunge hipster de Montréal. Elle est très jolie. Nous trois on la trouve pas mal cool et on se demande vraiment quessé qu'à peut ben calisser là. Ça a pas mal fini là parce qu'elle était vraiment bête. Son problème.
Musicalement. Incroyable. C'était un groupe de jeunes filles super sexy qui jouaient du Bluegrass. Elles étaient sexuelles et elles le savaient. Par contre la clientèle s'en rendait pas vraiment compte, sauf nous, les caves, qui arrêtaient pas d'essyaer de les prendre en photo, comme des touristes. Les tounes étaient vraiment à chier mais en même temps, le fait qu'on était à Nashville adoucissait le tout. À un certain moment donné, les filles ont invité Dave, cowboy intellectuel d'environs 35 ans, à venir sur scène chanter. Dave nous a chanté environs 4 chansons qui parlaient des ses 4 dernières ex. Pendant les applaudissements, Ricardo et moi criions: "C'mon, Dave, Get Over Her!" "Move on with your life, Dave, you'll meet better ones". Il doit y avoir quelque chose qu'on ne comprenait pas au Bluegrass.
La luthiste la plus envoutante du groupe:
On sort de cette place là car notre objectif est de faire tous les bars alignés sur Broadway jusqu'à la voiture. On rentre au deuxième bar, qui est le Second Fiddle, faisant toujours parti du Honkey Tonk Mega-Complex 2000. On remarque immédiatement une attitude plus rock du band (capotez pas là, c'est encore du country, mais le chanteur est jeune et arbore un faux-hawk), et une clientèle plus jeune. Ricardo va nous chercher des Coor's Light. On écoute le band. C'est correct. Pas de filles sexy, pas de barmaids hot, rien qu'un band country ordinaire. Ricardo a envie de pisser, pour la quatrième fois depuis qu'on est arrivés, il y va et revient tout émerveillé en nous dévoilant l'existence d'un escalier quasi-secret qui semble mener vers PLUS de musique country. Mathieu me court après:
- HEY HEY CHARLES! VIENS VITE, RICARDO A DÉCOUVERT UN ESCALIER ÇA L'AIR MALADE Y'A D'LA MUSIQUE PIS TOUTE.
Boon, j'y vais, monte l'escalier magique, pis fuck, y nous amène juste dehors, dans la ruelle. Ha bon, ben ok. Magique en estie ça, j'tu dans un rêve? La photo de mon post tease a été prise dans la ruelle. Juste à côté, il y a la sortie d'un bar qui fait parti de notre quest. On y entre donc, par la porte d'en arrière (allo les filles). On est maintenant dans le Tootsies. Ce qu'il y a de coquet au Tootsies, c'est qu'il y a en avant, et il y a en arrière. En arrière, il y a un band country qui joue devant une poignée de gens peu intéressés. Le chanteur est un genre de emo-country qui fait comme s'il jouait devant 5 000 personnes au Stampede de Calgary, en levant son bras, en faisant le signe du rock'n'roll à la pas foule. Heille le gros ton band c'est du country pis c'est de la semi marde. On avance donc vers la partie avant. Ha oui j'ai oublié de dire qu'en rentrant au Tootsies Mathieu s'est fait pogner par le soundman avec sa Coor's Light et il a été obligé de la caller, puisqu'elle venait du bar d'à côté. On avance donc vers la partie avant. WHOA! On se croirait au Coyote Ugly. Un band country (ha ouais? country?) chantait Sweet Home Alabama pendant que des grandes bimbêches dansaient avec leur camisole remontée jusqu'au nombril -style car wash sexy à Donnacona- sur le bar. Wow quelle ambiance survoltée. C'est juste fou braque. Je vais commander des Amstel Light à la Tyra Banks de la place, et on les boit rapidement. Un ostie de colon, à côté de moi, qui venait juste de se faire ami avec Ricardo pour des raisons obscures, pogne le cul d'une grosse qui passait devant. La grosse se retourne et le regarde. Lui il fait un genre de: c'est pas moi, c'est lui, en me pointant du doigt. Ha ben calvaire d'ostie d'innocent. J'ai fait, de façon diplomatique, signe que ce gars là était sur le crack et que c'était lui.
On retourne en arrière un peu voir le Tom Delong du country, un couple de Nashvillois danse langoureusement, seul, sur la "piste de danse". Un moment donné, ils tombent un par dessus l'autre et commencent à zigner. Allo, on se croirait à Arvida au Saguenay. On s'en va finalement. On prend quelques photo de downtown Nashville.
On a bien du plaisir et on rentre à l'hôtel. Il est un peu moins d'une heure. Ça été la plus courte et plus intense tournée des grands ducs que j'ai jamais faite. J'ai pas réussi à m'endormir avant 3-4h. Le réveil fut brutal et désagréable. Le Best Western fournit les déjeuners continentaux. Ayoye, chu curieux de connaître leur définition de déjeuner continental. Il y avait un paquet de bagels, un paquet de gauffres eggo carrées, 2 toasters et une pinte de sirop aunt Gemima. Ha oui, des pommes poires aussi. J'HAIS TU ÇA LES POMMES POIRES, CIBOIRE.
On a sacré notre camp à 8h moins quart à peu près. Notre destination alors? Memphis et Graceland, à approximativement 3h de route. On a roulé, j'ai dormi. Voic quelques photos worth seeing de la route.
On est arrivés à Memphis. La ville semble vraiment être poche, avec son Shoehorse Casino et les quasi-vedettes qui s'y produisent en spectacle. On arrête manger. Notre choix est : KFC (non, svp) et Checker's (hamburgers et sodas, sponsorisé par Nascar, et dont le slogan est: You Gotta Eat). On va au Checker's. Je prends un genre de trio quarterpounder avec bacon et la grosse négresse et sa dent incisive en or, me pose une question, de son accent de plus en plus sudiste, et je comprends vrrrrrrraiment rien. Finalement, sa question était: Medium or Large? Ayoye, va prendre des cours la grosse, on vient pas toute de Memphis. Ok, j'suis dur avec elle aussi un peu, c'est parce que je suis raciste. CHAAAAAAAAAAMBRE À GAAAAAAAAAAAAAZ! Ricardo a pris ses classiques tendres au poulet et Mathieu un Chicken Breast Supreme, qui est un genre de burger au poulet frit. Ils ont des frites qui ne sont pas sans rappeler les super fries et les super spirales, de McCain. Leur assaisonnement, du moins.
Le Checker's:
À côté du Checker's? Le plus gros ripoff que j'ai eu la chance de voir dans ma vie: Graceland et le Heartbreak Hotel. L'Hôtel est situé au coin de Elvis Presley Boulevard et de Lonely street.
Drôle. On arrive à Graceland, le domaine d'Elvis dans le but de checker ça vite fait, prendre des photos de la maison et acheter quelques souvenirs pour les amis.
On rentre: 6$ se stationner. Boooon, ok, mettons. On garroche 6$ à la grosse noire qui n'a même pas l'air d'aimer Elvis. On se parke, on sort, il fait chaud, l'ambiance est désagréable, c'est plein de vieux fans désabusés d'Elvis, de monde déprimant, qui aiment peut-être trop Elvis. On rentre, et surprise absolument désagréable: pour accéder au terrain et à la maison d'Evis, il faut payer un tour en bus (30$, plus si tu prends plus d'options). Heille calvaire, c'est de l'autre bord de la rue. M'a pas prendre votre mini bus de marde, j'vas marcher et y aller. Du moins, c'est ce qu'on pense. On y va, on traverse la rue. Rendu dans le driveway de la maison de Elvis, on se fait intercepter par un agent de sécurité.
- Is it a big deal if we go there and have a few pictures?
- You can't walk up there, you gotta take the bus tour.
Tsé, crisse. Vous êtes des caves, on s'en va d'icitte. On a quand même réussi à pogner cette pic là:
On va un peu checker les souvenirs. Tous les souvenirs que je m'imaginais que je pourrais acheter à mes amis fans d'Elvis existaient pas. Tout ce qui avait, c'était des disques, des dvd de la vie d'Elvis, des assiettes avec des dessins d'Elvis dessus, des livres de recettes qu'Elvis a inventées (yeah, right $$$), des cartes postales, mais rien d'intéressant, sauf ce que j'ai trouvé à Joannie. Désolé, les autres, vos demandes spéciales n'existaient pas. On a décalissé.
Exemple de fan dépravé d'Elvis, qui rend toute l'expérience très désagréable. Ça c'est sur le site de Graceland.
Depuis Graceland, on roule sur la 55 sud, encore, et dans quelques miles seulement on va arriver à la Natchez Trace Parkway, qui va nous mener à New Orleans. Ce soir, on fait la fête à New Orleans. La route suggérée par notre programme de maps est de continuer sur la 55, mais cette autoroute est extrêmement poche, et suite aux recommendations de mon père, nous allons emprunter l'apparemment fabuleuse Natchez Trace Parkway, dans la forêt, interdite aux camions. Photos à venir. Bourbon street, décolletez vous, on arrive.
POST 2
On est arrivés à New Orleans. On a emprunté la Natchez Trace Parkaway, c'était magnifique. Excellent conseil, père. C'était magnifique.
L'ambiance est bizarre sur Bourbon Street, la rue ou les trompettistes noirs jouent leurs fameux airs. Notre hôtel est direct dans le party. On a un balcon qui donne direct sur cette rue, et on a ouvert la porte justement pour entendre les trompettistes. Une coquerelle est rentrée dans la chambre. Elle était immense et avait des antennes qui bougeaient. J'avais les jtons, mais j'lai sidekickée, elle est morte, et ça a pris deux flush de toilette pour s'en débarasser. On s'en va manger des ribs car on est affamés et on est en Louisianne. Compte rendu demain.
xx
P.S. Je reçois beaucoup de commentaires de type: Heille t'es ben cave de passer ta vie en vacance à écrire ça. Profite en à la place. Heille la gang, j'en profite en masse, on passe entre 8 et 12 heures par jour en char, j'ai rien que ça à faire en écoutant de la musique et en regardant le paysage. Ce qui est long c'est uploader les photos et je fais ça avant de me coucher.
4 Comments:
Au contraire, j'ai trouvé ca vachement fort. Je commence à être jaloux de ton écriture. Sérieux party-on les gars. J―ai vriament hâte au compte-rendu de Las vegas. Pi aussi de voir ce que tu vas ben trouver à Sioux Falls.
serait-ce une tache sur mon cotton ouaté rouge????!!!
jsuis tellement crampé sur toute les expressions que tu lache des fois. ah bref t'as l'air d'avoir du fun tu fais chier part 2.haha.
waw je croix que vos histoires de country et de cowboys me font le plus tripper a date....Malgres que les autres sont fucking surpassées. J'imagine juste le fait d'être entourer de vedjes qui ne vient que pour le country lol....ayoye le pseudo emo country star lala c'est la meilleure...ahha...c'est ça que je veux que tu me ramennne chuck lol...
ha pis tu portes toujours ton chandail préféré imprimé REBEL
chouette alors...tu sais que j'en rafolle!!! Lâches pas les chinoises c'est vraies qui sont cutes en criss!!! bon voyage les mecs....j'vous fais la bize
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